Olga Ouspenski
Statistiques résidentiels Centris – Janvier 2013
La Fédération des chambres immobilières du Québec a publié les statistiques sur l’immobilier pour le mois de janvier 2013 :
[button link=”/blogwp1/wp-content/uploads/2013/02/stat-janvier-2013.pdf” size=”large” style=”info” color=”silver” window=”yes”]Région métropolitaine de Montréal[/button]
[button link=”http://www.fciq.ca/pdf/Communiques_presse/stats/stats_prov_201301_f.pdf” size=”large” style=”info” color=”silver” window=”yes”]Document complet[/button]
FCIQ – prévisions 2013
Une majorité d’organismes anticipent une baisse des ventes sur le marché immobilier résidentiel québécois en 2013
Plusieurs organismes ont publié récemment de nouvelles prévisions quant au nombre de ventes résidentielles qui seront conclues en 2013 au Québec. La Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL) est la seule à prévoir une hausse du nombre de transactions, soit une augmentation de 1,4 %. La Banque TD entrevoit une baisse de 3,3 % et Desjardins, un recul de 3,2 %. Pour notre part, la FCIQ avance une prévision de 74 000, soit une décroissance des ventes de l’ordre de 4,5 % pour 2013 au Québec.
Faire de l’argent avec l’argent des autres
En tant que propriétaire de plex et investisseur immobilier, Patrick Denoncourt en a long à dire sur le marché des plex et sur les possibilités d’enrichissement qu’il recèle. Attention, avertit-il dans son introduction, «l’immobilier peut effectivement vous rapporter, mais encore faut-il savoir où vous aventurez.» Dans son livre “Se lancer dans l’achat d’un plex” (Les Éditions Transcontinental), l’expert en immobilier propose un plan d’achat en 10 étapes tout en répondant à certaines questions que se posent souvent les acheteurs néophytes.
“Pensez-y : votre argent, si durement gagné, est systématiquement effacé par la crème à récurer préférée des Québécois, et j’ai nommé le VIM, pour voiture, impôt, maison. Personne ne peut échapper à ce trio infernal : la voiture, c’est la liberté ; la maison, la sécurité ; l’impôt, un mal nécessaire. Les quelques miettes qui vous restent seront probablement dépensées dans les deux seules semaines de vacances que vous ayez afin d’oublier que votre ceinture est trop serrée.
La cerise sur le gâteau : votre épargne-retraite, qui devra vous fournir le pain quotidien pour 20, 30 voire 40 ans. Si vous écoutez un peu les nouvelles, vous avez probablement déjà entendu qu’il fallait idéalement avoir amassé un million de dollars au moment de prendre sa retraite.
Pourquoi une telle somme ? C’est le montant qui procure un revenu décent de 40 000 $ (avant impôts) pour 25 années de retraite. Mais qu’arriverait-il si vous viviez 10 ans de plus ? Et surtout, comment parvenir à ce chiffre magique de un million de dollars ? Pas évident d’économiser au bas mot 1 200 $ par mois pendant 30 ans, et ce, à un taux de rendement de 5 % ! Ne comptez pas plus sur l’État-providence pour vous aider quand vous serez à la retraite. Pour la génération des 20-40 ans dont je fais partie, cette caisse de prestations de retraite du gouvernement sera tout simplement asséchée étant donné le faible taux de natalité au Québec et l’irresponsabilité des gouvernements. Je ne vous apprendrai rien en vous disant que le Québec est la province la plus endettée du Canada, et la plus taxée de surcroît. Parfois, je me demande pour qui je travaille : pour moi ou pour le gouvernement ? À voir comment ce dernier gère mon argent, je crois vraiment qu’il méprise notre système économique. Si je gérais mon argent comme il gère ses finances, il y a longtemps que j’aurais fait faillite ! Bref, comptez davantage sur vous et essayez de vous sevrer progressivement des mamelles de l’État. Les revenus passifs sont là pour vous conduire vers l’indépendance financière. L’important dans la vie n’est pas nécessairement de travailler fort, mais plutôt de travailler intelligemment et efficacement. Étudier en apprenant des erreurs des autres et en suivant leurs conseils est justement une façon de travailler intelligemment.” – extrait du livre de Patrick Denoncourt.
[button link=”http://www.radio-canada.ca/audio-video/pop.shtml#urlMedia=http://www.radio-canada.ca/Medianet/2012/CBAF/Libreechange201210231745.asx” style=”info” window=”yes”]Entrevue avec l’auteur Patrick Denoncourt[/button]
Malgré la hausse des prix dans le marché immobilier, il n’est pas trop tard pour acheter un ‘plex’. Au contraire, il s’agit d’un excellent moyen de faire croître son capital, en autant qu’on choisisse la bonne propriété.
Le Baromètre du marché résidentiel. 4e trimestre 2012
L’année avait pourtant bien commencé.
En 2012, 40 133 transactions résidentielles ont été réalisées par l’intermédiaire de courtiers immobiliers dans la région métropolitaine de recensement (RMR) de Montréal, soit 1 % de moins qu’en 2011. Après un début d’année 2012 très vigoureux, l’activité a nettement ralenti par la suite. Le nombre de ventes a progressé de 4 % au premier trimestre, puis de 10 % au deuxième trimestre, alors que celui-ci a reculé de 8 % au troisième trimestre et de 15 % au quatrième trimestre. Les 7 501 transactions conclues d’octobre à décembre représentent le niveau le plus faible pour un quatrième trimestre, et ce depuis 2008.
Les nouvelles règles hypothécaires, un point tournant.
Depuis le 9 juillet 2012, le gouvernement fédéral a restreint les règles de l’assurance prêt hypothécaire. Ce resserrement, le quatrième depuis 2008, a réduit la période maximale d’amortissement des nouveaux prêts hypothécaires assurés de 30 à 25 ans. Ces mesures ont rendu la qualification au financement plus difficile pour un certain nombre de premiers acheteurs et l’impact s’est aussitôt fait sentir sur le niveau d’activité, en particulier pour la copropriété. Les autres facteurs fondamentaux, notamment les taux d’intérêt hypothécaires qui sont demeurés à un creux toute l’année, ne peuvent expliquer la nouvelle direction qu’a prise le marché immobilier à la fin de l’été.
La banlieue en territoire positif
Le nombre de transactions a fléchi de 4 % en 2012 sur l’île de Montréal, notamment en raison d’une baisse de régime dans le segment de la copropriété. À l’inverse, les banlieues, où les prix sont généralement moins élevés, ont connu de meilleurs résultats en 2012. Sur les Rive-Nord et Sud, le nombre de transactions a crû de 3 % par rapport à 2011. À Laval, une stabilité (0 %) des ventes a été observée en 2012. Finalement, dans le secteur de Vaudreuil-Soulanges, l’activité a fléchi de 2 % par rapport à 2011.
Première baisse des ventes en 17 ans pour la copropriété.
Après seize ans de croissance quasi ininterrompue, les ventes de copropriétés ont accusé en 2012 un premier repli depuis 1995 dans la région de Montréal. Bien que ce recul n’ait été que de 2 % à l’échelle de la RMR, le ralentissement des ventes de copropriétés en 2012 a été un peu plus prononcé sur l’île de Montréal (-5 %). Les secteurs Anjou/Saint-Léonard (-26 %), Mercier/HochelagaMaisonneuve (-11 %), Ville-Marie (-10 %), Pointe-Est de l’île (-10 %) et CDN/NDG/CSL (-10 %) ont connu les replis les plus marqués à ce chapitre. À l’inverse, Rosemont/Villeray a été le seul secteur de l’île à connaître une croissance (+10 %) des ventes de copropriétés en 2012.
En parallèle, le nombre de copropriétés à vendre par l’intermédiaire d’un courtier immobilier dans la région de Montréal a crû de 19 % en 2012, de sorte que les conditions de marché se sont passablement détendues. En effet, le marché de la copropriété est devenu équilibré à l’échelle de la région métropolitaine pour la première fois depuis 1999. Puisque globalement, les vendeurs ne sont plus avantagés lors des négociations, les pressions sur les prix ont diminué. Le prix médian des copropriétés dans la région montréalaise a augmenté de 3 % en 2012 à 227 437 $, soit la plus faible progression depuis 2001, ex æquo avec 2008. La banlieue nord a enregistré la plus forte progression du prix médian des copropriétés en 2012 (+5 % pour Laval et la Rive-Nord), mais celle-ci n’a été que de 2 %, tant sur la Rive-Sud qu’à Vaudreuil-Soulanges. Finalement, sur l’île de Montréal, le prix médian des copropriétés était 4 % plus élevé qu’en 2011.
Regain d’intérêt pour l’unifamiliale.
Après avoir connu des baisses d’activité en 2010 (-1 %) et en 2011 (-6 %), l’unifamiliale a enregistré une croissance des ventes de l’ordre de 1 % en 2012 dans la RMR de Montréal. Les secteurs ayant enregistré les plus fortes augmentations sont généralement des secteurs relativement abordables de la banlieue. En banlieue sud, les secteurs du Sud-Ouest de la Rive-Sud (+11 %) et de Châteauguay (+9 %) ont connu les meilleures performances; alors qu’en banlieue nord, les secteurs de Saint-Jérôme (+10 %), de l’Est de Laval (+6 %) et de l’Est de la Rive-Nord (+4 %) ont fait bonne figure. Mentionnons au passage les bons résultats de deux secteurs de l’île de Montréal, soit Anjou/Saint-Léonard et Mercier/Hochelaga-Maisonneuve qui ont enregistré des hausses de ventes de 16 % et de 9 % respectivement dans ce segment de marché. Comparativement à ce qui a été observé pour la copropriété, la remontée du nombre d’inscriptions s’est avérée modeste en 2012 pour l’unifamiliale, car il n’y avait que 5 % plus d’unifamiliales à vendre dans l’ensemble de la région montréalaise par rapport à l’année précédente. Par conséquent, les conditions de marché ont peu changé et sont demeurées légèrement à l’avantage des vendeurs. Le prix médian de l’unifamiliale a progressé de 3 % à 273 000 $ en 2012 dans l’ensemble de la RMR, ce qui représente un ralentissement par rapport au rythme de 2011 (+5 %). Quant au délai de vente, une moyenne de 78 jours a été recensée pour qu’une unifamiliale trouve preneur en 2012, soit une légère augmentation de 4 jours par rapport à 2011.
Les ventes de plex diminuent pour une troisième année.
Le nombre de transactions de plex a légèrement reculé dans la région de Montréal. La baisse de 4 % en 2012 fait suite à des baisses de 10 % en 2011 et de 1 % en 2010. Le marché des plex a terminé l’année dans des conditions encore légèrement favorables pour les vendeurs et a continué d’afficher les délais de vente les plus courts. En moyenne, les plex se sont vendus en 75 jours en 2012 (+7 jours), mais dans certains secteurs comme Le Plateau et Rosemont/Villeray, ceux-ci sont demeurés sur le marché aussi peu que 50 jours et 59 jours respectivement.
Source: centris.ca