Resserrement hypothécaire: Marceau met en garde Flaherty

reglesserrage150Le ministre québécois des Finances, Nicolas Marceau, incite son homologue fédéral Jim Flaherty à faire preuve de “créativité” s’il veut procéder à un autre resserrement des règles hypothécaires pour limiter la hausse du prix des habitations.

Dans un discours prononcé à Montréal, lundi, dans le cadre d’un événement organisé par l’Autorité des marchés financiers (AMF), M. Marceau a estimé que le marché immobilier québécois est en situation “d’équilibre”.

Selon lui, la province n’a pas à subir les effets d’une cinquième ronde de mesures restrictives visant à limiter la croissance du prix des habitations parce que certains marchés, comme ceux de Toronto et Vancouver, présentent des signes de “surchauffe”.

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Immobilier: baisse des prix à Montréal et Québec, hausse au pays

newhomeLe prix des maisons a fléchi à Montréal et à Québec au cours du mois d’octobre, contrastant avec la situation au pays où il a augmenté de 0,1%, montre l’Indice composite national de prix de maison Teranet-Banque Nationale.

En octobre, l’Indice composite national de prix de maison Teranet – Banque Nationale a augmenté de 0,1 % après être demeuré stable en septembre. Les prix ayant diminué en octobre l’année dernière, cette légère hausse signifie que l’inflation du prix des maisons sur 12 mois s’est accélérée, passant de 2,7 % à 3,1 %.

La situation du pays contraste avec celle de la Belle Province. Le prix des maisons a reculé de 0,1% entre septembre et octobre à Montréal et de 0,4% à Québec.

Toutefois, la conjoncture du marché de l’immobilier des deux grandes villes de la province n’est pas similaire. Alors que les prix des maisons à Montréal n’ont progressé que de 0,9% sur un an, ceux de Québec ont grimpé de 3,8%, soit une hausse supérieure à celle de l’indice composite qui a gagné 3,1% sur un an.

En 15 ans d’histoire, l’indice composite a connu des hausses mensuelles moyennes de 0,2 % en octobre. «La montée modeste d’octobre dernier dénote donc un marché moins dynamique qu’à l’ordinaire», écrit Marc Pinsonneault, économiste principal à la Banque Nationale.

L’indice Teranet-Banque Nationale est généralement considéré comme l’un des indicateurs les plus fiables de l’état du marché immobilier.

Au lieu d’inclure les prix totaux de toutes les propriétés vendues par des courtiers, comme les statistiques des chambres immobilières, cet indice vise uniquement les propriétés ayant déjà été vendues dans le passé et revendues au moins une deuxième fois.

Source : http://www.lesaffaires.com

La hausse des taux d’intérêt devrait avoir un impact limité sur l’économie canadienne

DesJardins_Etudes_Economiques

Après avoir connu des niveaux historiquement bas durant une période prolongée, les taux d’intérêt ont récemment amorcé une remontée au Canada, passant notamment de 5,14 % à 5,34 % en août dernier pour le taux affiché pour un emprunt hypothécaire avec un terme de 5 ans. Même si cette hausse demeure encore modérée, certains économistes et observateurs se sont montrés inquiets quant aux impacts que cela pourrait avoir sur l’économie canadienne.

Dans une étude récente, Études économiques Desjardins a donc évalué les impacts d’une hausse des taux d’intérêt au Canada. L’une des conséquences directes d’une hausse des taux d’intérêt est l’augmentation des paiements hypothécaires pour les ménages. Selon leurs estimations, la mensualité hypothécaire moyenne pourrait augmenter de 67 $ par tranche de 100 000 $ d’hypothèque d’ici 5 ans*. La hausse des taux participerait également au ralentissement de la demande de propriétés et donc par le fait même à la progression des prix sur le marché immobilier, qui deviendrait ainsi moins accessible. Toutefois, l’étude fait remarquer à juste titre qu’une hausse des taux d’intérêt est généralement le signe d’une reprise économique qui s’accompagne normalement d’une amélioration de trois autres facteurs déterminants pour le marché immobilier : la confiance, l’emploi et le revenu. De plus, toujours selon Desjardins, la hausse des taux devrait demeurée modérée au cours des prochains trimestres, ce qui permettra aux ménages de s’ajuster graduellement. Finalement, l’étude souligne que la hausse des taux s’accompagne également d’effets bénéfiques pour l’économie canadienne en participant notamment à éviter un endettement excessif et à favoriser l’épargne.

Pour plus de détails, consultez l’étude complète ou les toutes dernières prévisions sur les taux d’intérêt.

* Calculs basés sur les hypothèses d’une hausse du taux hypothécaire moyen de 1,5 point de pourcentage et d’une période d’amortissement résiduelle de 20 ans lors du renouvellement.

Source : http://www.fciq.ca

Flaherty to meet developers, but won’t interfere in housing market for now.

TGAMAILPrivate-sector economists are pressing Finance Minister Jim Flaherty to keep a closer eye on Canada’s housing market in light of persistently low interest rates.

The concern was expressed during a closed-door meeting on Monday with the minister ahead of the federal government’s fall economic update, which is expected in early November.

After the meeting, Mr. Flaherty said that he has no intention of interfering in the housing market “at the time being” but that he plans to meet with developers to learn more about what could be fuelling the sector’s recent steam.

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Les ventes résidentielles repartent à la hausse au troisième trimestre de 2013

FCIQ_centrisLa fédération des chambres immobilières de Québec vient de publier “Le Baromètre FCIQ du marché résidentiel” pour le 3-ième trimestre 2013. Voici quelques extraits:

Après avoir connu quatre baisses trimestrielles consécutives relativement importantes suite à l’entrée en vigueur de règles hypothécaires plus restrictives, les ventes résidentielles dans la région métropolitaine de recensement (RMR) de Montréal sont reparties à la hausse au troisième trimestre de 2013. Ainsi, selon la base de données des courtiers immobiliers, 7 320 transactions résidentielles ont été réalisées par l’intermédiaire du système Centris® dans la RMR de Montréal de juillet à septembre 2013, une hausse de 2 % par rapport à la même période en 2012. Cette augmentation n’a toutefois pas suffi à compenser la baisse de 8 % survenue au troisième trimestre de 2012.

La banlieue nord à contre-courant

Sur le plan géographique, la majorité des secteurs de la RMR de Montréal ont connu une augmentation des ventes résidentielles au cours du troisième trimestre de 2013. Le secteur de la Rive-Sud a affiché la plus forte progression avec une augmentation de 9 % des ventes par rapport au troisième trimestre de 2012, suivi par Vaudreuil-Soulanges (+6 %) et l’île de Montréal (+4 %). En revanche, les secteurs de la banlieue nord, soit la Rive-Nord et Laval, ont quant à eux affiché des baisses de ventes de 2 % et de 8 % respectivement. En ce qui concerne la Rive-Nord, il s’agit du quatrième recul consécutif à ce chapitre, alors que dans le cas de Laval, il s’agit du cinquième. Notons toutefois que pour ces deux secteurs, les baisses enregistrées au troisième trimestre de 2013 ont été bien moins prononcées que lors des trimestres précédents.  Finalement, soulignons la bonne performance du secteur Ville-Marie sur l’île de Montréal, avec une hausse des ventes de 28 % (295 transactions) et, sur la Rive-Sud, l’augmentation de 42 % des ventes dans le secteur Boucherville/Saint-Bruno (155 transactions), ce qui représente, pour ce secteur, le niveau de ventes le plus élevé pour un troisième trimestre depuis 2009.

Stabilisation des prix pour les copropritétés et les plex.

Les conditions du marché pour l’unifamiliale se sont détendues au troisième trimestre de 2013, tout en demeurant à l’équilibre. Le marché du plex était lui aussi encore à l’équilibre, alors que le marché de la copropriété avantageait les acheteurs dans l’ensemble de la RMR de Montréal. Les conditions actuelles du marché se sont traduites par une relative stabilité des prix. Ainsi, pour l’ensemble de la région montréalaise, le prix médian des unifamiliales a augmenté de 2 % au troisième trimestre de 2013, pour atteindre 282 500 $. Le prix médian des copropriétés est quant à lui demeuré stable pour un troisième trimestre consécutif, soit à 229 658 $. Il en va de même pour le prix médian des plex qui, après avoir affiché la plus forte hausse durant les deux trimestres précédents, est demeuré au même niveau qu’au troisième trimestre de 2012 (425 000 $).

Source : http://www.fciq.ca