Baromètre MLS® du marché résidentiel 3 trimestre 2012.

Moins d’acheteurs et plus des vendeurs dans la RMR de Montréal.

De juillet à septembre 2012, 7 175 transactions résidentielles ont été réalisées par l’intermédiaire des courtiers immobiliers dans la région métropolitaine de recensement (RMR) de Montréal. Il s’agit d’une diminution de 7 % par rapport aux 7 755 ventes conclues au cours de la même période l’an dernier et du premier repli trimestriel observé après quatre trimestres de hausse.

L’effet probable des resserrements hypothécaires.

Les données mensuelles montrent que c’est un août (-7 %) et en septembre (-17 %) que l’activité s’est refroidie dans la région de Montréal, les résultats de juillet ayant été supérieurs à ceux de l’année précédente (+ 2 %). La baisse des ventes en août et en septembre correspond donc à l’entrée en vigueur des nouvelles règles plus restrictives de l’assurance-prêt hypothécaire. Les premiers acheteurs sont les plus susceptibles d’être affectés par ces mesures entrées en vigueur le 9 juillet dernier.

Baisse généralisée des ventes.

Le troisième trimestre de 2012 a été marqué par une baisse des ventes pour chacune des trois catégories de propriété dans la région de Montréal. L’unifamiliale (4 167 transactions) a connu le recul le moins prononcé avec une baisse des ventes de 6 %, alors que la copropriété (2 290 transactions) a enregistré un nombre de ventes de 9 % inférieur à celui du troisième trimestre de 2011. Les 711 plex vendus représentent, quant à eux, une baisse de 13 % et le pire résultat pour cette période de l’année depuis 2000.

La croissance des prix se poursuit.

Malgré la baisse des ventes presque généralisée, le prix des propriétés a poursuivi son ascension dans la région métropolitaine de Montréal, mais à un rythme plus faible cependant pour la copropriété où la croissance était la plus modeste depuis le quatrième trimestre de 2008. Le prix médian de la copropriété a augmenté de 2 % pour atteindre 230 000 $, celui de l’unifamiliale de 3 % pour se fixer à 277 750 $ et celui des plex de 5 % pour s’établir à 425 000 $.

Certains secteurs ont toutefois enregistré des hausses de prix beaucoup plus vigoureuses. Pour l’unifamiliale, par exemple, les secteurs de l’île de Montréal et de Laval se sont distingués par une même hausse de 6 %, grâce à une forte augmentation des ventes d’unifamiliales dans le secteur Centre (+13 %), qui inclut Westmount, Hampstead, Montréal-Ouest, Ville Mont-Royal et l’Île-des-soeurs, ainsi que dans les quartiers Duvernay (+63 %) et Sainte-Dorothée (+18 %).

Source : http://www.fciq.ca/pdf/Barometre_MLS/bar_2012_q3_mtl.pdf

«Home staging» – faire ou ne pas faire?

Alors que les délais de vente s’allongent, il est essentiel de présenter son logement sous le meilleur jour. C’est tout l’intérêt du «home staging», une pratique qui se développe.

Cela vous semblerait normal de vendre une belle voiture toute sale ou avec une grosse rayure? Eh bien, une maison ou un appartement, c’est pareil. Le home staging est une technique de mise en valeur d’un logement ou d’une maison pour mieux les vendre. La pratique consiste, entre autres, à désencombrer le logement, à en retirer les éléments de décoration trop personnels et à redonner un coup de fraîcheur aux murs et aux sols.  Il s’agit de neutraliser le logement, de le reconditionner pour que l’acheteur potentiel puisse immédiatement s’y projeter. Le cas de figure classique est celui d’un appartement occupé de longue date par des personnes âgées et qui correspond aujourd’hui au budget de jeunes couples. Pour peu qu’il y ait d’autres offres comparables, les biens trop «typés» trouveront difficilement preneur. Après avoir éliminé tous les éléments de décoration et de mobilier qui surchargent les pièces, les surfaces ont droit à un coup de neuf et les pièces sont parfois réaménagées avec une partie de l’ancien mobilier.

Un coût compris entre 0,5 et 4 % du prix de vente.

S’il s’agit de séduire le futur acheteur, ce n’est pas à n’importe quel prix. Normalement, la fourchette s’étend de 0,5 à 4 % du prix de vente. Les principes sont simples, il suffit d’avoir le temps et le courage de s’y mettre. Un peu d’huile de coude et quelques bras supplémentaires pour désencombrer les pièces. Puis il s’agit de réparer les petits dégâts habituels: robinet qui fuit, fenêtre qui coince, peinture écaillée… Une petite touche de déco sobre et le tour est joué. Parmi les astuces à moindres frais particulièrement appréciées par les acheteurs, il est recommandé de remettre à neuf la robinetterie, de relooker les pièces d’eau, de remplacer les anciens WC par des modèles récents. Et surtout de bien soigner la porte d’entrée, lieu de la première impression.

PRENEZ EN NOTE :  tous mes clients bénéficient de consultations gratuites pour le “HOME STAGING”!

Source : http://www.lefigaro.fr/immobilier/2012/09/28/05002-20120928ARTFIG00506-home-staging-un-bien-a-vendre-ca-se-prepare.php

Maison unifamiliale, copropriété ou plex?

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IMAG0196P1000365L’achat d’une propriété est sans aucun doute l’un des plus importants que vous ferez au cours de votre vie. C’est pourquoi il importe de bien choisir le type de propriété qui vous convient et de faire un choix éclairé.

La maison unifamiliale est de loin la propriété la plus populaire. Les avantages sont multiples : vous pouvez l’aménager comme bon vous semble et vous bénéficiez d’un maximum d’intimité puisque personne d’autre n’habite l’immeuble. Toutefois, l’entretien extérieur demande temps et argent.

La copropriété, qui gagne en popularité, convient bien à ceux qui ont peu de temps à consacrer à l’entretien d’un terrain. Il faut cependant choisir un immeuble dont les propriétaires ont un profil semblable au vôtre, car vous devrez vous entendre avec eux sur plusieurs aspects importants, tels que les travaux de rénovation et l’entretien de l’immeuble. Pensez aussi aux frais d’entretien, que vous devrez assumer comme tous les autres propriétaires de l’immeuble.

Le « plex » est une propriété à revenus de deux, trois, quatre ou cinq logements (duplex, triplex, quadruplex, quintuplex). Ses avantages financiers sont indéniables : la perception du loyer vous aide à payer l’hypothèque, et une partie des frais d’intérêt est déductible d’impôt, car une portion de l’emprunt hypothécaire vous a permis d’acquérir un revenu de placement. Vous pouvez également déduire de vos impôts les sommes investies dans l’entretien des logements de vos locataires. Le plex n’offre toutefois pas la même intimité qu’une maison unifamiliale.

Votre agent immobilier a l’expertise pour vous aider à faire le meilleur choix.

Le ministre des Finances Jim Flaherty resserre les règles hypothécaires

reglesserrageOTTAWA – Il sera plus difficile pour les Canadiens d’acheter une première maison ou d’emprunter contre la valeur de leur propriété, en vertu des nouvelles règles rendues publiques jeudi, mais le ministre fédéral des Finances, Jim Flaherty, a affirmé que c’était pour leur bien.
Pour la quatrième fois en autant d’années, le ministre des Finances a agi afin de resserrer les règles hypothécaires — les modifications apportées faisant en sorte que jusqu’à cinq pour cent des Canadiens susceptibles d’envisager d’acheter un nouveau domicile devront probablement renoncer à leur projet.

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Pourquoi les taux hypothécaires sont-ils aussi bas?

percentquestionDepuis quelques années, les taux hypothécaires suivent une tendance à la baisse. En mars dernier, le taux hypothécaire moyen de 5 ans, pratiqué au Canada, a atteint 4,21 %, soit son niveau le plus faible depuis 1951. Il s’agit d’un net contraste par rapport aux taux hypothécaires observés au cours des années 1970 et 1980 qui dépassaient allégrement les 10 % et même les 20 % à certains moments.

Quels principaux facteurs structurels et conjoncturels expliquent la faiblesse actuelle des taux hypothécaires?

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