Stabilité des prix combinée à un léger recul des ventes résidentielles

cigmLa Chambre immobilière du Grand Montréal (CIGM) a publié les statistiques du marché résidentiel de la région métropolitaine de recensement (RMR) de Montréal, établies d’après la base de données provinciale Centris® des courtiers immobiliers. Ainsi, 4 284 ventes résidentielles ont été réalisées au cours du mois de mars 2014, représentant une baisse de 3% par rapport au mois de mars 2013. Il s’agit d’un recul des ventes pour un quatrième mois consécutif.

Les trois catégories de propriétés ont affiché des diminutions de ventes comparativement au mois de mars 2013. L’unifamiliale et les plex ont enregistré une légère baisse de ventes de 1%, tandis que les ventes de copropriétés ont reculé de manière plus marquée, soit de 7%.

Par grands secteurs, Vaudreuil-Soulanges a enregistré la plus forte augmentation de ventes résidentielles, avec une hausse de 9% par rapport à mars 2013, la sixième hausse mensuelle consécutive pour ce secteur. Les ventes ont aussi augmenté de 1% sur l’île de Montréal. À l’opposé, la Rive-Sud a enregistré le repli le plus important, soit de -8% pour la période comparée.

Le prix médian de l’unifamiliale, à l’échelle de la région métropolitaine, a connu une sixième hausse mensuelle consécutive en mars 2014, soit de 2%, pour se fixer à 280000$. Alors qu’on remarque une même augmentation de 2% pour l’île de Montréal et la Rive-Nord, des baisses ont été enregistrées pour les secteurs de la Rive-Sud (-1%), de Laval (-2%) et de Vaudreuil-Soulanges (-7%) en mars dernier.

Le prix médian de la copropriété affiche une augmentation de 1%, pour atteindre 225000$. Des hausses ont été observées sur l’île de Montréal (1%), sur la Rive-Nord (1%) et à Laval (4%), tandis qu’une baisse de 2% a été relevée du côté de la Rive-Sud.

Au 31 mars 2014, on dénombrait 35947 inscriptions en vigueur dans le système Centris®, soit une hausse de 9% par rapport à la même période l’an dernier.

L’offre de copropriétés a augmenté de 11% en mars dernier. « Même si l’offre de copropriétés continue de progresser, l’augmentation enregistrée en mars est la plus faible depuis novembre 2010 », souligne Patrick Juanéda, président du conseil d’administration de la CIGM.

Les conditions de marché demeurent inchangées depuis novembre 2013 pour les trois catégories de propriété, à l’échelle de la RMR. Les marchés de l’unifamiliale et des plex sont équilibrés pour chacun des grands secteurs, à l’exception de Vaudreuil-Soulanges qui continue de favoriser les acheteurs. Le marché de la copropriété continue toutefois de favoriser les acheteurs.

Les délais de vente moyens ont augmenté de 7 jours pour l’unifamiliale et de 11 jours pour la copropriété, par rapport à mars 2013. Le délai de vente moyen pour les plex, quant à lui, a diminué de 1 jour.

Source : http://www.cigm.qc.ca

Immobilier: les Montréalais reprennent le goût d’acheter

home-soldLa confiance des propriétaires montréalais pourrait redonner un peu de tonus au marché de la copropriété, selon un sondage effectué par Pollara pour le compte de la Banque de Montréal.

Les propriétaires montréalais sont 63% à vouloir acheter une propriété d’ici cinq ans. C’est une augmentation de 13 points de pourcentage par rapport à l’an dernier.

En comparaison, 44% des propriétaires canadiens ont le même objectif, en légère baisse par rapport à l’an dernier.

L’ARTICLE COMPLET : http://www.lesaffaires.com

Taux hypothécaires : la BMO recommande de choisir un taux fixe

bmoUn récent rapport produit par BMO Marchés des capitaux s’intéresse à la question : doit-on privilégier un taux fixe ou un taux variable lorsque vient le temps de contracter ou de magasiner un prêt hypothécaire ?

Étant donné les faibles taux d’intérêt actuels combinés à des perspectives positives à long terme pour l’économie nord-américaine, la BMO recommande d’opter pour un prêt hypothécaire à taux fixe. Aussi, la faiblesse du dollar canadien et de possibles hausses des prix des matières premières pourraient provoquer un accroissement du niveau général des prix, incitant la Banque du Canada à modifier sa politique actuelle de stabilité du taux directeur, renforçant du même coup l’avantage de choisir un taux fixe pour un terme de cinq ans, par exemple.

Pour le groupe financier, la progression des rendements des obligations canadiennes et américaines demeure un bon indicateur d’une fin imminente des faibles taux d’intérêt. Or, lorsque les rendements obligataires augmentent, les coûts des fonds pour les prêteurs augmentent également, causant ainsi une pression à la hausse sur les coûts d’emprunts des ménages et des entreprises.

En attendant cette hausse anticipée des taux d’intérêt, plusieurs banques proposent actuellement des rabais alléchants sur leurs taux d’emprunt, notamment sur les prêts hypothécaires, à la veille de la période la plus active sur le marché immobilier. Pour consulter les taux hypothécaires affichés par les principales institutions financières canadiennes, consultez le site CANNEX – taux hypothécaires (an anglais seulement).

Source : http://www.fciq.ca/

La SCHL augmentera ses primes d’assurance prêt hypothécaire

Selon un récent communiqué, la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL) augmentera, à compter du 1er mai 2014, ses primes d’assurance prêt hypothécaire pour les logements de propriétaires-occupants et pour les immeubles locatifs comptant un à quatre logements. Cette majoration de primes fait suite à une revue de ses produits d’assurance et tient compte du rehaussement de ses cibles en matière de capital. La hausse des cibles de capital immobilisé permet une meilleure stabilité du système financier canadien en réduisant les risques associés au marché de l’habitation.

L’augmentation des primes ne devrait pas avoir de conséquence significative pour l’acheteur moyen de propriété au Canada. L’impact de cette augmentation sur les financements hypothécaires assurés par la SCHL dépendra de l’importance de la mise de fonds (voir tableau ci-dessous). Pour l’acheteur canadien moyen, la hausse des primes ne donnera lieu qu’à une augmentation d’environ 5 $ de ses mensualités hypothécaires.

Cette hausse de primes d’environ 15 % en moyenne s’appliquera seulement aux prêts consentis à partir du 1er mai 2014. Ainsi, les prêts hypothécaires actuellement assurés par la SCHL ne subiront aucun changement.

Notons que les compagnies privées d’assurance prêt hypothécaire Genworth et Canada Guaranty emboiteront également le pas et augmenteront à leur tour leurs primes d’assurance prêt hypothécaire le 1er mai 2014.

Source : http://www.fciq.ca/

Quand des conjoints de fait achètent une maison avec des mises de fonds inégales


COUPLEBWQuand deux conjoints de fait décident d’acheter une maison ensemble, que peuvent-ils faire afin de reconnaître qu’ils ont contribué de façon inégale à la mise de fonds initiale?

Les conjoints de fait ne sont pas reconnus par le Code civil du Québec et les règles du patrimoine familial ne s’appliquent pas à eux. Il est donc important qu’ils signent entre eux une convention qui reconnaîtra l’apport de chacun et de quelle façon ils contribueront aux paiements de l’hypothèque et aux autres dépenses reliées à la maison.

Lorsque les conjoints ont contribué de façon inégale à la mise de fonds initiale, cette convention pourrait prévoir une reconnaissance de dette de la part du conjoint qui a le moins contribué. Par exemple, si un couple a acheté une maison à un prix de 200 000 $ et qu’un seul des conjoints a fait le dépôt initial de 40 000 $, la convention pourrait prévoir que le deuxième conjoint a une dette de 20 000 $ envers le premier, et de quelle façon il devra le rembourser. On peut prévoir que des intérêts devront également être payés.

Et si les conjoints préfèrent ne pas prévoir de modalités de remboursement à court terme, y a-t-il d’autres solutions?

Oui, il serait possible de prévoir dans la convention qu’à la revente de la maison, le conjoint ayant fait le dépôt initial récupérera sa mise de fonds ainsi que la plus-value (le profit) proportionnelle que la maison aura générée. Reprenons l’exemple d’une maison achetée au prix de 200 000 $. Un des conjoints fait un dépôt initial de 40 000 $, c’est-à-dire 20 % de la valeur de la maison. Si le couple vend la maison alors qu’elle vaut 250 000 $, c’est-à-dire qu’elle a pris 50 000 $ de valeur, ce conjoint récupérera son dépôt initial de 40 000 $ plus 20 % du profit de 50 000 $ (10 000 $), donc, au total, il récupérera 50 000 $. Les deux conjoints pourraient se partager ensuite 50/50 le reste de la valeur après hypothèque de la maison.

Si cette formule ne convient pas aux conjoints, est-ce qu’il est possible de prévoir autre chose?

Absolument, différentes formules peuvent être prévues dans la convention dépendamment de ce que veulent les conjoints. L’important est d’être bien informé de l’impact financier des différentes formules possibles.

PAR L’INSTITUT QUÉBÉCOIS DE LA PLANIFICATION FINANCIÈRE

Source : http://www.lesaffaires.com/