SCHL – Hausse des primes d’assurance

CMHCSCHLÀ compter de 1-er juin 2015 la Société canadienne d’hypothèques et de logement  (SCHL) augmente les primes d’assurance prêt hypothécaire pour les acheteurs dont la mise de fonds est inférieure à 10%. Seulement deux segments de prêts hypothécaires sont visés par cette augmentation, en l’occurrence lorsque le ratio prêt-valeur est de moins de 95% ou encore lorsque celui-ci représente de 90,01% à 95% tout en ayant une mise de fonds non traditionnelle. On entend par mise de fonds non traditionnelle des fonds empruntés ou une remise accordée par le prêteur par exemple.

Les primes assumées par ces acheteurs qui vont acquérir une maison à compter du 1er juin seront plus élevées d’environ 15%, a annoncé l’institution fédérale. Pour un propriétaire dont l’hypothèque s’élève à 250 000$ sur une période d’amortissement de 25 ans, la hausse sera de 1125$, portant le total à 9000$ ou une augmentation des mensualités hypothécaires de 5,20$ par mois. «Il ne devrait donc pas y avoir d’effet tangible sur les marchés de l’habitation», affirme la SCHL.

Les primes exigibles pour les acheteurs versant une mise de fonds de 10% ou plus demeurent inchangées.

Rapport prêt-valeur Primes ordinaires
(Actuelles)
Primes ordinaires
(À compter du 1er juin 2015)
65 % ou moins 0,60 % 0,60 %
75 % ou moins 0,75 % 0,75 %
80 % ou moins 1,25 % 1,25 %
85 % ou moins 1,80 % 1,80 %
90 % ou moins 2,40 % 2,40 %
95 % ou moins 3,15 % 3,60 %
Mise de fonds non traditionnelle
De 90,01 à 95 % 3,35 % 3,85 %

Augmentation des mensualités hypothécaires selon le montant de prêt:

Rapport prêt-valeur de 95 %
Montant du prêt 150 000 $ 250 000 $ 350 000 $ 450 000 $
Prime actuelle 4 725 $ 7 875 $ 11 025 $ 14 175 $
Nouvelle prime 5 400 $ 9 000 $ 12 600 $ 16 200 $
Prime additionnelle 675 $ 1 125 $ 1 575 $ 2 025 $
Augmentation des mensualités
hypothécaires
3,12 $ 5,20 $ 7,29 $ 9,36 $
Selon un terme de 5 ans, un taux de 2,79 % et une période d’amortissement de 25 ans

Guerre des hypothèque: la Scotia abaisse sont taux 5 ans à 2,97%

La Banque Scotia (TSX:BNS) est devenue cette semaine la plus récente institution financière à faire des vagues sur le marché hypothécaire en abaissant son taux fixe sur cinq ans à 2,97 pour cent, le plus faible du genre parmi les grandes banques canadiennes.

Cette proposition, offerte jusqu’au 7 juin, souligne la concurrence accrue en vigueur dans le secteur hypothécaire, qui a exercé une pression à la baisse sur les taux ces derniers mois.

Le taux de la Scotia est en outre inférieur au niveau de 2,99 pour cent qui s’était attiré les foudres d’Ottawa par le passé. Le gouvernement fédéral a déjà indiqué craindre qu’un tel taux puisse entraîner une surchauffe du marché immobilier et encourager les acheteurs au surendettement.

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Guerre des hypothèques: Investors offre un taux de 1,99%.

Jim Flaherty doit se retourner dans sa tombe. La guerre des taux hypothécaires vient de gagner en intensité avec une offre des plus agressives du Groupe Investors.

L’institution financière, plus connue pour ses fonds communs de placement, fait trembler l’industrie du prêt hypothécaire avec une offre inédite au Canada: un prêt de trois ans à un taux variable qui se situe actuellement à 1,99 %.

Plus en détail, l’entreprise offre un prêt de 36 mois, fermé, à un taux variable de 101 points base sous le taux préférentiel. Celui-ci se situe actuellement à 3 %. Ainsi, le taux hypothécaire se retrouve sous la barre symbolique des 2 %, une première.

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Taux hypothécaires : la BMO recommande de choisir un taux fixe

bmoUn récent rapport produit par BMO Marchés des capitaux s’intéresse à la question : doit-on privilégier un taux fixe ou un taux variable lorsque vient le temps de contracter ou de magasiner un prêt hypothécaire ?

Étant donné les faibles taux d’intérêt actuels combinés à des perspectives positives à long terme pour l’économie nord-américaine, la BMO recommande d’opter pour un prêt hypothécaire à taux fixe. Aussi, la faiblesse du dollar canadien et de possibles hausses des prix des matières premières pourraient provoquer un accroissement du niveau général des prix, incitant la Banque du Canada à modifier sa politique actuelle de stabilité du taux directeur, renforçant du même coup l’avantage de choisir un taux fixe pour un terme de cinq ans, par exemple.

Pour le groupe financier, la progression des rendements des obligations canadiennes et américaines demeure un bon indicateur d’une fin imminente des faibles taux d’intérêt. Or, lorsque les rendements obligataires augmentent, les coûts des fonds pour les prêteurs augmentent également, causant ainsi une pression à la hausse sur les coûts d’emprunts des ménages et des entreprises.

En attendant cette hausse anticipée des taux d’intérêt, plusieurs banques proposent actuellement des rabais alléchants sur leurs taux d’emprunt, notamment sur les prêts hypothécaires, à la veille de la période la plus active sur le marché immobilier. Pour consulter les taux hypothécaires affichés par les principales institutions financières canadiennes, consultez le site CANNEX – taux hypothécaires (an anglais seulement).

Source : http://www.fciq.ca/

La hausse des taux d’intérêt devrait avoir un impact limité sur l’économie canadienne

DesJardins_Etudes_Economiques

Après avoir connu des niveaux historiquement bas durant une période prolongée, les taux d’intérêt ont récemment amorcé une remontée au Canada, passant notamment de 5,14 % à 5,34 % en août dernier pour le taux affiché pour un emprunt hypothécaire avec un terme de 5 ans. Même si cette hausse demeure encore modérée, certains économistes et observateurs se sont montrés inquiets quant aux impacts que cela pourrait avoir sur l’économie canadienne.

Dans une étude récente, Études économiques Desjardins a donc évalué les impacts d’une hausse des taux d’intérêt au Canada. L’une des conséquences directes d’une hausse des taux d’intérêt est l’augmentation des paiements hypothécaires pour les ménages. Selon leurs estimations, la mensualité hypothécaire moyenne pourrait augmenter de 67 $ par tranche de 100 000 $ d’hypothèque d’ici 5 ans*. La hausse des taux participerait également au ralentissement de la demande de propriétés et donc par le fait même à la progression des prix sur le marché immobilier, qui deviendrait ainsi moins accessible. Toutefois, l’étude fait remarquer à juste titre qu’une hausse des taux d’intérêt est généralement le signe d’une reprise économique qui s’accompagne normalement d’une amélioration de trois autres facteurs déterminants pour le marché immobilier : la confiance, l’emploi et le revenu. De plus, toujours selon Desjardins, la hausse des taux devrait demeurée modérée au cours des prochains trimestres, ce qui permettra aux ménages de s’ajuster graduellement. Finalement, l’étude souligne que la hausse des taux s’accompagne également d’effets bénéfiques pour l’économie canadienne en participant notamment à éviter un endettement excessif et à favoriser l’épargne.

Pour plus de détails, consultez l’étude complète ou les toutes dernières prévisions sur les taux d’intérêt.

* Calculs basés sur les hypothèses d’une hausse du taux hypothécaire moyen de 1,5 point de pourcentage et d’une période d’amortissement résiduelle de 20 ans lors du renouvellement.

Source : http://www.fciq.ca