Immobilier: baisse des prix à Montréal et Québec, hausse au pays

newhomeLe prix des maisons a fléchi à Montréal et à Québec au cours du mois d’octobre, contrastant avec la situation au pays où il a augmenté de 0,1%, montre l’Indice composite national de prix de maison Teranet-Banque Nationale.

En octobre, l’Indice composite national de prix de maison Teranet – Banque Nationale a augmenté de 0,1 % après être demeuré stable en septembre. Les prix ayant diminué en octobre l’année dernière, cette légère hausse signifie que l’inflation du prix des maisons sur 12 mois s’est accélérée, passant de 2,7 % à 3,1 %.

La situation du pays contraste avec celle de la Belle Province. Le prix des maisons a reculé de 0,1% entre septembre et octobre à Montréal et de 0,4% à Québec.

Toutefois, la conjoncture du marché de l’immobilier des deux grandes villes de la province n’est pas similaire. Alors que les prix des maisons à Montréal n’ont progressé que de 0,9% sur un an, ceux de Québec ont grimpé de 3,8%, soit une hausse supérieure à celle de l’indice composite qui a gagné 3,1% sur un an.

En 15 ans d’histoire, l’indice composite a connu des hausses mensuelles moyennes de 0,2 % en octobre. «La montée modeste d’octobre dernier dénote donc un marché moins dynamique qu’à l’ordinaire», écrit Marc Pinsonneault, économiste principal à la Banque Nationale.

L’indice Teranet-Banque Nationale est généralement considéré comme l’un des indicateurs les plus fiables de l’état du marché immobilier.

Au lieu d’inclure les prix totaux de toutes les propriétés vendues par des courtiers, comme les statistiques des chambres immobilières, cet indice vise uniquement les propriétés ayant déjà été vendues dans le passé et revendues au moins une deuxième fois.

Source : http://www.lesaffaires.com

La hausse des taux d’intérêt devrait avoir un impact limité sur l’économie canadienne

DesJardins_Etudes_Economiques

Après avoir connu des niveaux historiquement bas durant une période prolongée, les taux d’intérêt ont récemment amorcé une remontée au Canada, passant notamment de 5,14 % à 5,34 % en août dernier pour le taux affiché pour un emprunt hypothécaire avec un terme de 5 ans. Même si cette hausse demeure encore modérée, certains économistes et observateurs se sont montrés inquiets quant aux impacts que cela pourrait avoir sur l’économie canadienne.

Dans une étude récente, Études économiques Desjardins a donc évalué les impacts d’une hausse des taux d’intérêt au Canada. L’une des conséquences directes d’une hausse des taux d’intérêt est l’augmentation des paiements hypothécaires pour les ménages. Selon leurs estimations, la mensualité hypothécaire moyenne pourrait augmenter de 67 $ par tranche de 100 000 $ d’hypothèque d’ici 5 ans*. La hausse des taux participerait également au ralentissement de la demande de propriétés et donc par le fait même à la progression des prix sur le marché immobilier, qui deviendrait ainsi moins accessible. Toutefois, l’étude fait remarquer à juste titre qu’une hausse des taux d’intérêt est généralement le signe d’une reprise économique qui s’accompagne normalement d’une amélioration de trois autres facteurs déterminants pour le marché immobilier : la confiance, l’emploi et le revenu. De plus, toujours selon Desjardins, la hausse des taux devrait demeurée modérée au cours des prochains trimestres, ce qui permettra aux ménages de s’ajuster graduellement. Finalement, l’étude souligne que la hausse des taux s’accompagne également d’effets bénéfiques pour l’économie canadienne en participant notamment à éviter un endettement excessif et à favoriser l’épargne.

Pour plus de détails, consultez l’étude complète ou les toutes dernières prévisions sur les taux d’intérêt.

* Calculs basés sur les hypothèses d’une hausse du taux hypothécaire moyen de 1,5 point de pourcentage et d’une période d’amortissement résiduelle de 20 ans lors du renouvellement.

Source : http://www.fciq.ca

Les ventes résidentielles repartent à la hausse au troisième trimestre de 2013

FCIQ_centrisLa fédération des chambres immobilières de Québec vient de publier “Le Baromètre FCIQ du marché résidentiel” pour le 3-ième trimestre 2013. Voici quelques extraits:

Après avoir connu quatre baisses trimestrielles consécutives relativement importantes suite à l’entrée en vigueur de règles hypothécaires plus restrictives, les ventes résidentielles dans la région métropolitaine de recensement (RMR) de Montréal sont reparties à la hausse au troisième trimestre de 2013. Ainsi, selon la base de données des courtiers immobiliers, 7 320 transactions résidentielles ont été réalisées par l’intermédiaire du système Centris® dans la RMR de Montréal de juillet à septembre 2013, une hausse de 2 % par rapport à la même période en 2012. Cette augmentation n’a toutefois pas suffi à compenser la baisse de 8 % survenue au troisième trimestre de 2012.

La banlieue nord à contre-courant

Sur le plan géographique, la majorité des secteurs de la RMR de Montréal ont connu une augmentation des ventes résidentielles au cours du troisième trimestre de 2013. Le secteur de la Rive-Sud a affiché la plus forte progression avec une augmentation de 9 % des ventes par rapport au troisième trimestre de 2012, suivi par Vaudreuil-Soulanges (+6 %) et l’île de Montréal (+4 %). En revanche, les secteurs de la banlieue nord, soit la Rive-Nord et Laval, ont quant à eux affiché des baisses de ventes de 2 % et de 8 % respectivement. En ce qui concerne la Rive-Nord, il s’agit du quatrième recul consécutif à ce chapitre, alors que dans le cas de Laval, il s’agit du cinquième. Notons toutefois que pour ces deux secteurs, les baisses enregistrées au troisième trimestre de 2013 ont été bien moins prononcées que lors des trimestres précédents.  Finalement, soulignons la bonne performance du secteur Ville-Marie sur l’île de Montréal, avec une hausse des ventes de 28 % (295 transactions) et, sur la Rive-Sud, l’augmentation de 42 % des ventes dans le secteur Boucherville/Saint-Bruno (155 transactions), ce qui représente, pour ce secteur, le niveau de ventes le plus élevé pour un troisième trimestre depuis 2009.

Stabilisation des prix pour les copropritétés et les plex.

Les conditions du marché pour l’unifamiliale se sont détendues au troisième trimestre de 2013, tout en demeurant à l’équilibre. Le marché du plex était lui aussi encore à l’équilibre, alors que le marché de la copropriété avantageait les acheteurs dans l’ensemble de la RMR de Montréal. Les conditions actuelles du marché se sont traduites par une relative stabilité des prix. Ainsi, pour l’ensemble de la région montréalaise, le prix médian des unifamiliales a augmenté de 2 % au troisième trimestre de 2013, pour atteindre 282 500 $. Le prix médian des copropriétés est quant à lui demeuré stable pour un troisième trimestre consécutif, soit à 229 658 $. Il en va de même pour le prix médian des plex qui, après avoir affiché la plus forte hausse durant les deux trimestres précédents, est demeuré au même niveau qu’au troisième trimestre de 2012 (425 000 $).

Source : http://www.fciq.ca

CREA Housing Market Report 9th edt. 2013 / Rapport sur le marché du logement de lACI 9e édt. 2013

 

Ottawa, ON, October 15, 2013 — According to statistics released today by The Canadian Real Estate Association (CREA), national home sales posted a small month-over-month increase in September 2013.

Highlights:

National home sales edged up by 0.8% from August to September.
Actual (not seasonally adjusted) activity came in 18.2% above levels in September 2012.
The number of newly listed homes declined by 1.4% from August to September.
The Canadian housing market has tightened but continues to remain balanced.
The national average sale price rose 8.8% on a year-over-year basis in September.
The MLS® Home Price Index (HPI) rose 3.1% year-over-year in September.

Ottawa (Ontario), le 15 octobre 2013 — Selon les statistiques publiées aujourd’hui par l’Association canadienne de l’immeuble (ACI), les ventes résidentielles ont affiché une légère hausse d’un mois à l’autre à l’échelle nationale en septembre 2013.

Faits saillants :

Les ventes résidentielles réalisées à l’échelle nationale ont augmenté de 0,8 % entre août et septembre.
Les ventes réelles (non corrigées des variations saisonnières) étaient de 18,2 % supérieures aux résultats atteints en septembre 2012.
Le nombre de nouvelles inscriptions a baissé de 1,4 % d’août à septembre.
Le marché canadien du logement s’est resserré, mais il continue de demeurer équilibré.
Le prix de vente moyen au Canada a accusé une hausse de 8,8 % d’une année à l’autre en septembre.
L’Indice des prix des propriétés MLS® (IPP MLS®) a augmenté de 3,1 % d’une année à l’autre en septembre.

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Statistiques de ventes résidentielles. Septembre 2013.

 

Deuxième hausse consécutive des ventes résidentielles en septembre 2013

La Chambre immobilière du Grand Montréal (CIGM) a publié  les statistiques de ventes résidentielles de la région métropolitaine de Montréal (RMR). Selon la base de données provinciale Centris® des courtiers immobiliers, 2 393 ventes résidentielles ont été réalisées au cours du mois de septembre 2013, soit une hausse de 8 % par rapport au mois de septembre 2012. Il s’agit d’une deuxième hausse consécutive après une augmentation de 3 % en août dernier.

stat201310fr« Au niveau de la RMR, les trois catégories de propriété ont affiché une hausse des ventes, une première depuis le mois de mai 2012. Le plex est  arrivé en tête, avec une hausse de transactions de 18 % par rapport à septembre 2012 », a déclaré Patrick Juanéda, président du conseil d’administration de la CIGM.

Septembre 2013 a aussi été marqué par une deuxième hausse consécutive des ventes de copropriétés (+13 %). Après avoir été la seule catégorie à afficher une baisse en juillet et une stabilité en août, l’unifamiliale a enregistré une hausse de ventes de 4 % par rapport au mois de septembre 2012.

Avec des hausses respectives de 12 % et de 27 %, l’île de Montréal et la Rive-Sud sont les deux seuls secteurs à avoir affiché une hausse des ventes en septembre 2013. Il s’agit, pour ces deux secteurs, de la deuxième hausse consécutive. « Notons que ces résultats, de prime abord impressionnants, sont à mettre en perspective avec les fortes baisses observées dans ces secteurs en septembre 2012 », a fait remarquer Paul Cardinal, directeur, Analyse du marché, de la Fédération des chambres immobilières du Québec.

Malgré la hausse des ventes, les conditions de marché pour la copropriété ont poursuivi leur détente, en septembre, favorisant les acheteurs dans tous les secteurs de la RMR. Pour l’unifamiliale, les conditions de marché ont été globalement équilibrées, notons toutefois que les acheteurs sont favorisés dans le secteur de Vaudreuil-Soulanges, alors que les vendeurs le sont dans le secteur de Laval. Finalement, pour les plex, les conditions du marché sont demeurées inchangées par rapport au mois dernier, soient équilibrées à l’échelle de la région.

Au 30 septembre 2013, on dénombrait 29 790 inscriptions en vigueur dans le système Centris®, soit une hausse de 12 % par rapport à la même période l’an dernier, et la 37e hausse mensuelle consécutive. L’offre de copropriétés s’est accrue de 16 %, soit une hausse légèrement inférieure aux augmentations observées au cours des récents mois. Pour un deuxième mois consécutif, c’est sur l’île de Montréal que la hausse des inscriptions de copropriétés a été la moins prononcée, de 11 %. À l’opposé, c’est dans la banlieue nord de Montréal (Laval et Rive-Nord) qu’elle a été la plus importante, de 33 %.

Indice des prix des propriétés

Voici les données pour septembre 2013 :

indprix

Source : Centris.ca