Immobilier: pas de krach à l’horizon, selon le PDG de la TD


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En dépit de l’endettement record des Canadiens et des prix stratosphériques des maisons dans certaines villes du pays, le marché immobilier canadien ne s’écrasera pas comme celui des Etats-Unis, il y quatre ans, croit Ed Clark, le pdg de la Banque TD.

Interviewé par le Financial Post, le patron de la deuxième plus importante banque canadienne a partagé ses opinions sur le marché immobilier et la situation financière préoccupante des Canadiens.

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Pourquoi les prix montent-ils dans un marché au ralenti?

La vigueur du marché des résidences de luxe et la résilience des propriétaires qui déménagent ont soutenu le prix de l’immobilier résidentiel à Montréal au quatrième trimestre, selon une étude publiée par Royal LePage. Les signes de ralentissements n’en sont pas moins visibles, même si les prix devraient augmenter de 3,8 % en 2013.

Royal LePage estime cependant que les premiers acheteurs sont moins actifs dans le marché, notamment en raison des nouvelles réglementations sur les emprunts hypothécaires. « Ce faisant, les unités supérieures ont pu être vendues, laissant sur le marché un vaste inventaire de maisons plus abordables, ce qui a eu pour effet de contribuer à l’augmentation artificielle du prix moyen des maisons », commente Dominic St-Pierre, directeur des services immobiliers Royal LePage.

« Cette baisse d’activité a eu un impact direct sur les acheteurs répétitifs qui doivent eux aussi se départir de leurs propriétés afin d’acheter leur nouvelle maison, ajoute M. St-Pierre. L’inventaire des appartements standards en copropriété est le segment de propriétés dont l’inventaire a été le plus affecté avec une hausse de plus de 30 % par rapport à l’an dernier. »

Malgré tout, les prix des propriétés ont augmenté au quatrième trimestre. Le prix moyen d’une maison standard à deux étages a augmenté de 5,3 % à 379 546 $, par rapport à la même période l’an dernier. Le prix moyen du condo a augmenté de 4,7 % à 240 272 $, toujours par rapport à l’an dernier.

Si Royal LePage anticipe une « correction » du marché canadien avec une croissance de 1 % des prix en 2013, les prévisions pour la région de Montréal laissent voir une inflation plus importante. Le courtier voit les prix augmenter de 3,8 %, mais les ventes reculer de 2,4 % dans la région.

« La pression exercée par la construction de nouvelles unités de copropriétés devrait avoir un impact significatif sur le marché de la revente en créant plus de compétition et en tempérant l’augmentation du prix pour ce type de propriété, prédit M. St-Pierre. Par contre, la quantité de maisons unifamiliales sur le marché a diminué en novembre, un signe que l’inventaire pour 2013 devrait être plus en équilibre avec la demande. »

Source : http://www.lesaffaires.com

Marché de l’habitation de Montréal – résultats 2012 et prévisions 2013

Les taux d’intérêt demeureront faibles

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– Les taux hypothécaires affichés ne devraient pas remonter à court terme et ils resteront bas en regard du passé.
– Cette année, le taux affiché des prêts de un an devrait osciller entre 3,2 et 3,4 % et celui des prêts de cinq ans, entre 5,2 et 5,3 %.
– L’an prochain, le taux affiché des prêts de un an devrait se situer entre 3,5 et 4,2 % et celui des prêts de cinq ans, entre 5,1 et 5,4 %.

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Pas d’essoufflement des ventes pour les propriétés de 500 000 $ et plus

Alors que les ventes résidentielles effectuées par les courtiers immobiliers au Québec ont affiché presque autant de baisses que de hausses mensuelles au cours des dernières années, les ventes de propriétés de 500 000 $ ou plus ont maintenu le cap de la croissance. Le graphique 1 présente les variations mensuelles des transactions pour l’ensemble des ventes et pour celles effectuées à des prix inférieurs et supérieurs à 500 000 $ pour la province de Québec. Les ventes de propriétés de moins de 500 000 $ ont affiché des diminutions entre mai 2010 et mai 2011 et les mois d’août à octobre 2012. Tout comme pour l’ensemble des transactions, il s’agit de 17 baisses mensuelles au cours des 42 mois qui se sont écoulés depuis la fin de la récession au printemps 2009. En contrepartie, les ventes de propriétés de plus de 500 000 $ ont presque uniquement affiché des hausses durant la même période, avec seulement trois diminutions lors des mois de juillet 2010 (-2 %), septembre 2010 (-4 %) et octobre 2010 (-2 %).