Marché de la revente de plex : rétrospective des dix dernières années

FCIQ_centrisL’achat de petits immeubles locatifs de deux à cinq logements, communément appelés plex, s’est avéré un choix de prédilection auprès des petits investisseurs québécois au cours des dernières années. Le récent boum immobilier a fait exploser leur valeur de revente, qui a pratiquement doublé dans la majorité des secteurs géographiques où ils sont bien établis.

Les ventes se sont effritées depuis 10 ans

Le graphique 1 relate l’évolution des ventes par catégories de propriétés dans les six régions métropolitaines (Montréal, Québec, Gatineau, Sherbrooke, Saguenay et Trois-Rivières) de recensement (RMR) de la province regroupées. On y constate qu’au cours des dix dernières années une tendance baissière a affecté les ventes de plex (celle-ci se vérifie également pour chacune des RMR individuellement, sans exception). Ce n’est toutefois pas nécessairement le cas pour les autres catégories de propriétés. Ainsi, entre 2003 et 2013, pendant que le nombre de transactions d’unifamiliales connaissait une baisse de 11 %, le nombre de transactions de copropriétés a bondi de 40 %, tandis que le nombre de transactions de plex a fléchi de 35 %. Les ventes de plex étaient notamment moins nombreuses en 2013 qu’en 2003, la différence étant respectivement de 35 %, de 38 % et de 37 %, dans les régions métropolitaines de Montréal, de Québec et de Gatineau.

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Une baisse aussi marquée des ventes de plex au cours des dernières années peut sembler plutôt surprenante compte tenu du contexte d’un marché immobilier en pleine ébullition et du très faible taux d’inoccupation des logements locatifs. Il faut toutefois se garder d’en conclure que les plex sont de moins en moins populaires auprès des acheteurs. D’autres indicateurs nous donnent d’ailleurs un son de cloche contraire.

Mais les plex sont néanmoins prisés par les acheteurs

Le graphique 2 relate l’évolution des délais de vente moyens par catégories de propriétés pour l’ensemble des six RMR. On y constate que, pendant que les délais de vente moyens augmentaient sensiblement pour la copropriété, ceux des plex sont demeurés assez similaires à ceux des unifamiliales et n’ont jamais dépassé les 90 jours. En fait, au cours des quatre dernières années, ce sont les plex qui ont affiché les délais de vente moyens les plus courts.

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Si les ventes de plex ont diminué de cette façon au cours des dix dernières années, c’est sans doute en raison du rétrécissement de la taille du parc au fil des ans. D’une part, la construction de petits immeubles locatifs est quasi-inexistante depuis plusieurs années au Québec, en particulier dans les quartiers centraux où ils étaient jadis prédominants. D’autre part, petit à petit, malgré plusieurs restrictions à cet effet, un certain nombre de plex sont convertis en copropriétés chaque année.

Croissance des prix : les plex surpassent les autres catégories

Étant donné une rareté relative des plex sur le marché de la revente durant plusieurs années (graphique 3), de fortes pressions sur les prix se sont exercées. Au cours des dix dernières années, non seulement les prix des petits immeubles locatifs ont-ils considérablement augmenté, mais les hausses du prix moyen des plex, peu importe leur taille, ont dépassé celles des unifamiliales et des copropriétés.

L’état actuel du marché

Les données les plus récentes démontrent que, à l’instar de l’ensemble du marché de la revente québécois, le marché du plex est affecté depuis quelques mois par une baisse généralisée des ventes. Il faut dire que les rondes successives de resserrements des règles de l’assurance prêt hypothécaire (voir notamment Le quatrième resserrement hypothécaire, un an plus tard) ont fini par refroidir le marché. Rappelons qu’une des règles introduites en avril 2010, visant spécifiquement à limiter la présence d’investisseurs, a fait passer la mise de fonds minimale de 5 % à 20 % dans le cas de prêts relatifs à des immeubles de 1 à 4 logements dont aucun logement n’est occupé par le propriétaire. Une deuxième tendance récente à laquelle le plex n’échappe pas est la hausse généralisée des inscriptions en vigueur. En raison de celle-ci, combinée au ralentissement de l’activité, les conditions du marché se sont détendues, les délais de ventes se sont allongés et le rythme de croissance des prix a ralenti.

De façon générale, les conditions du marché sont désormais équilibrées dans les RMR de Montréal, de Québec et de Gatineau, mais sont à l’avantage des acheteurs dans les RMR de Sherbrooke, de Saguenay et de Trois-Rivières. Parmi les secteurs où les vendeurs de plex ont encore le plus gros bout du bâton lors des négociations, on compte les secteurs centraux de l’île de Montréal suivants : Rosemont, Le Sud-Ouest, Mercier/Hochelaga-Maisonneuve, Le Plateau et Villeray.

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Ventes résidentielles : pas d’embellie en avril

stat apr 2014La Chambre immobilière du Grand Montréal (CIGM) vient de publier les statistiques du marché résidentiel de la région métropolitaine de recensement (RMR) de Montréal, établies d’après la base de données provinciale Centris® des courtiers immobiliers. Ainsi, 4 184 ventes résidentielles ont été réalisées au cours du mois d’avril 2014, ce qui représente une baisse de 9 % par rapport au mois d’avril 2013. Il s’agit d’un cinquième recul mensuel consécutif des ventes.

Les trois catégories de propriétés ont connu des baisses similaires du nombre de transactions, soit de 8 %, de 9 % et de 8 % respectivement pour l’unifamiliale, la copropriété et le plex. Dans le cas de la copropriété, le recul des ventes en avril est le septième consécutif.

Sur le plan géographique, tous les secteurs ont été affectés par le ralentissement de l’activité. La diminution la plus faible (-5 %) est survenue dans Vaudreuil-Soulanges, mettant ainsi fin à six hausses consécutives des ventes dans ce secteur. Laval, la Rive-Sud et l’Île de Montréal ont enregistré des baisses de 6 %, de 8 % et de 9 % respectivement, tandis que le recul le plus prononcé appartient à la Rive-Nord, avec 10 % de ventes en moins par rapport à avril 2013.

Les prix se maintiennent

Le prix médian des propriétés, à l’échelle de la région métropolitaine, a enregistré une hausse de 1 %, tant pour l’unifamiliale (282 000 $), que pour la copropriété (225 000 $) et le plex (429 000 $). Soulignons la progression de 4 % du prix médian des unifamiliales sur la Rive-Sud.

Au 30 avril 2014, on dénombrait 35 904 inscriptions en vigueur au système Centris®, une hausse de 9% par rapport à la même période l’an dernier. Le nombre de propriétés à vendre est en hausse depuis maintenant 44 mois consécutifs.

« Étant donné l’augmentation du nombre d’inscriptions et la baisse des ventes depuis quelques mois, les acheteurs regagnent du pouvoir de négociation, en particulier s’ils magasinent une copropriété, dont les conditions de marché sont clairement à l’avantage des acheteurs dans la majorité des secteurs », souligne Patrick Juanéda, président du conseil d’administration de la CIGM.

En dernier lieu, les délais de vente moyens ont augmenté de 9 jours pour l’unifamiliale (91 jours) et de 15 jours (113 jours) pour la copropriété, tandis que les plex ont trouvé preneur en 78 jours en moyenne, soit 9 jours de moins qu’en avril 2013.

Source : http://cms.centris.ca/

What Google searches reveal about Canada’s housing market

Want to know when the housing market will take off? Ask Google.

It looks like the number of times that Canadians search for the term “mortgages” in Google is a decent indicator of what home sales will do. And if that’s true, the spring might yet show a spike in the number of homes changing hands, followed by a levelling off.

We used Google trends to track how many Canadians had searched the term “mortgages” between March 2012 and March 2014. We then overlaid that with the number of existing homes that were changing hands in each month over that time frame. And voilà.

Google’s chief economist, Hal Varian, has said that, in hindsight, Google search terms shed light on the evolution of the U.S. subprime mortgage crisis. Searches in the United States for terms such as “property management,” “home insurance,” and “real estate agencies” were correlated to the number of new homes that were selling as foreclosures started to rise and median house prices dropped.

So, if the “mortgage” search is a good barometer for Canada, what does it predict? Searches for the term peaked on Thursday March 27, when they temporarily spiked, and levelled off shortly thereafter. That peak day, probably not coincidentally, was when Bank of Montreal announced that it was bringing back its 2.99 per cent five-year fixed mortgage rate (which prior to that had been 3.49 per cent).

Last year Bank of Montreal introduced the 2.99 five-year rate in the first week of March, triggering a small spike up in searches for “mortgages,” but one that remained well below the searches that took place last month. Indeed, the number of searches for mortgages in late March of this year hit a high that hadn’t been seen since March 2012.

Meanwhile, the number of homes that changed hands over the Multiple Listing Service last month was 30 per cent below the peak sales level reached in May 2012.

Source : The Globe And Mail

Marché immobilier montréalais. Premier trimestre 2014.

croissanceSelon la base de données provinciale Centris® des courtiers immobiliers, 9 623 ventes résidentielles ont été réalisées au cours du premier trimestre de 2014 dans la région métropolitaine de recensement (RMR) de Montréal, soit une baisse de 3 % par rapport aux trois premiers mois de 2013. Il s’agit d’une deuxième baisse trimestrielle consécutive et de la sixième baisse au cours des sept derniers trimestres. Il s’agit aussi du nombre de transactions le plus bas pour cette période depuis 2009.

De manière générale, le contexte économique était toujours favorable au marché immobilier résidentiel. Les taux hypothécaires sont demeurés à un creux historique et le resteront pour plusieurs mois encore d’après les déclarations du gouverneur de la Banque du Canada1. Dans la région de Montréal, l’emploi, qui est en général un indicateur précurseur de la demande sur le marché immobilier, a progressé de 12 400 postes depuis un an.

Vaudreuil-Soulanges fait bonne figure.

Les ventes des trois catégories de propriétés ont évolué différemment dans la RMR de Montréal au premier trimestre de 2014 : les ventes d’unifamiliales ont connu le statut quo, avec 5 915 transactions ; les ventes de copropriétés ont diminué de 8 %, pour un total de 2 824 unités ; et les ventes de plex ont légèrement progressé (+1 %) pour atteindre 879 ventes.

Sur le plan géographique, le secteur de Vaudreuil-Soulanges s’est démarqué en étant le seul à afficher une hausse significative des ventes au premier trimestre de 2014, avec 16 % d’augmentation (475 transactions). L’île de Montréal a également tiré son épingle du jeu avec une progression de 1 %, pour un total de 3 553 transactions. Les autres secteurs n’ont pas échappé à la tendance baissière : la Rive-Nord a affiché un recul de 2 % (2 408 ventes), tandis que Laval (1 051 ventes) et la Rive-Sud (2 136 ventes) ont connu des diminutions plus marquées de l’ordre de 8 % et de 9 % respectivement.

Parmi les sous-secteurs ayant enregistré de bons résultats au chapitre des ventes au cours des trois premiers mois de l’année, on retrouve notamment Soulanges-sud (+40 %), Villeray (+27 %), Ville-Marie (+23 %) et Lachine/Lasalle (+17 %). Sur une note moins positive, tous les secteurs de la Rive-Sud ont enregistré des baisses de ventes, mis à part celui de Saint-Hubert qui a plutôt connu une certaine stabilité.

Propriétés à vendre : tendance à la hausse depuis la fin de 2010

conditionsmarcheuniLe nombre d’inscriptions en vigueur a augmenté de 9 % par rapport aux trois premiers mois de 2013. Cette tendance à la hausse s’observe depuis maintenant quatorze trimestres consécutifs dans la RMR de Montréal. Géographiquement, l’offre de propriétés, toutes catégories confondues, a progressé dans tous les secteurs, mais Laval et la Rive-Nord ont enregistré les croissances les plus fortes, avec des hausses de l’ordre de 13 % à ce chapitre. Par catégorie, la plus forte progression des inscriptions est venue encore une fois de la copropriété (+12 %). L’unifamiliale a aussi connu une hausse considérable de 9 %, tandis que l’augmentation ne fut que de 1 % pour le plex.

stat 2014-1q

La copropriété, un marché à la faveur des acheteurs

Les conditions du marché de la copropriété se sont détendues au cours des trois dernières années dans la grande région de Montréal et ont même basculé à l’avantage des acheteurs l’an dernier. Au cours des mois de janvier à mars 2014, le nombre de mois d’inventaire pour la copropriété a encore quelque peu augmenté à 13 mois, reflétant toujours un marché légèrement à la faveur des acheteurs lors des négociations. Le marché de l’unifamiliale s’est lui aussi détendu : autrefois à l’avantage des vendeurs, le marché s’est équilibré depuis le deuxième trimestre de 2013. Le nombre de mois d’inventaire au premier trimestre de 2014 atteignait 9 mois, un sommet en 14 ans. Certains sous-secteurs de la RMR de Montréal représentent toujours un marché à l’avantage des vendeurs, mais ceux-ci sont cependant de moins en moins nombreux : c’est le cas, notamment, de Mercier/Hochelaga-Maisonneuve, avec 6 mois d’inventaire, ainsi que de l’Ouest-de-l’Île-Sud, de Sainte-Rose, de Boisbriand/Sainte-Thérèse, de Saint-Hubert et de Sainte-Julie, avec 7 mois d’inventaire. Finalement, le marché du plex est demeuré équilibré, avec un inventaire de 9 mois.

Raffermissement des prix pour la copropriété

À l’échelle de la région métropolitaine de Montréal, c’est la copropriété qui a enregistré la plus forte augmentation de son prix médian (+2 %) au premier trimestre de 2014, la moitié des unités s’étant vendue à un prix supérieur à 225 000 $. Cette hausse fait suite à deux trimestres de légères baisses de prix. Les prix des maisons unifamiliales (275 000 $) et des plex (425 000 $) ont pour leur part connu une légère hausse de leur prix médian de 1 %.

Les sous-secteurs qui ont enregistré les meilleurs résultats au premier trimestre en ce qui a trait à la croissance du prix des unifamiliales sont Brossard (+7 %) et Lachine/Lasalle (+7 %). À l’opposé, les secteurs du Sud-Ouest (-13 %) et de l’Île-Perrot (-13 %) sont ceux qui ont connu les baisses de prix les plus marquées pour cette catégorie. Du côté de la copropriété, la palme de la plus forte hausse revient au secteur Centre de l’île de Montréal (494 000 $), qui a vu son prix médian grimper de 23 % par rapport aux trois premiers mois de 2013. Les copropriétés du secteur Ville-Marie (262 750 $) ont quant à elles subi la plus forte baisse de prix, avec un recul de 12 %.

Pour plus de détails par secteurs consultez : http://cms.centris.ca

Stabilité des prix combinée à un léger recul des ventes résidentielles

cigmLa Chambre immobilière du Grand Montréal (CIGM) a publié les statistiques du marché résidentiel de la région métropolitaine de recensement (RMR) de Montréal, établies d’après la base de données provinciale Centris® des courtiers immobiliers. Ainsi, 4 284 ventes résidentielles ont été réalisées au cours du mois de mars 2014, représentant une baisse de 3% par rapport au mois de mars 2013. Il s’agit d’un recul des ventes pour un quatrième mois consécutif.

Les trois catégories de propriétés ont affiché des diminutions de ventes comparativement au mois de mars 2013. L’unifamiliale et les plex ont enregistré une légère baisse de ventes de 1%, tandis que les ventes de copropriétés ont reculé de manière plus marquée, soit de 7%.

Par grands secteurs, Vaudreuil-Soulanges a enregistré la plus forte augmentation de ventes résidentielles, avec une hausse de 9% par rapport à mars 2013, la sixième hausse mensuelle consécutive pour ce secteur. Les ventes ont aussi augmenté de 1% sur l’île de Montréal. À l’opposé, la Rive-Sud a enregistré le repli le plus important, soit de -8% pour la période comparée.

Le prix médian de l’unifamiliale, à l’échelle de la région métropolitaine, a connu une sixième hausse mensuelle consécutive en mars 2014, soit de 2%, pour se fixer à 280000$. Alors qu’on remarque une même augmentation de 2% pour l’île de Montréal et la Rive-Nord, des baisses ont été enregistrées pour les secteurs de la Rive-Sud (-1%), de Laval (-2%) et de Vaudreuil-Soulanges (-7%) en mars dernier.

Le prix médian de la copropriété affiche une augmentation de 1%, pour atteindre 225000$. Des hausses ont été observées sur l’île de Montréal (1%), sur la Rive-Nord (1%) et à Laval (4%), tandis qu’une baisse de 2% a été relevée du côté de la Rive-Sud.

Au 31 mars 2014, on dénombrait 35947 inscriptions en vigueur dans le système Centris®, soit une hausse de 9% par rapport à la même période l’an dernier.

L’offre de copropriétés a augmenté de 11% en mars dernier. « Même si l’offre de copropriétés continue de progresser, l’augmentation enregistrée en mars est la plus faible depuis novembre 2010 », souligne Patrick Juanéda, président du conseil d’administration de la CIGM.

Les conditions de marché demeurent inchangées depuis novembre 2013 pour les trois catégories de propriété, à l’échelle de la RMR. Les marchés de l’unifamiliale et des plex sont équilibrés pour chacun des grands secteurs, à l’exception de Vaudreuil-Soulanges qui continue de favoriser les acheteurs. Le marché de la copropriété continue toutefois de favoriser les acheteurs.

Les délais de vente moyens ont augmenté de 7 jours pour l’unifamiliale et de 11 jours pour la copropriété, par rapport à mars 2013. Le délai de vente moyen pour les plex, quant à lui, a diminué de 1 jour.

Source : http://www.cigm.qc.ca