L’argent devrait faire de l’argent. La seule question est : « Comment faire ? »

Investir dans l’immobilier est l’un des moyens les plus sûrs de gagner de l’argent et de s’enrichir progressivement.

money makes moneyParlons aujourd’hui de l’achat d’un immeuble. Il peut s’agir d’une maison de 2, 3 ou 4 appartements, que vous pouvez habiter ou louer entièrement. L’achat d’un tel immeuble comme votre premier logement vous aidera à rembourser votre prêt hypothécaire et, surtout, facilitera l’obtention d’un prêt. La banque sera rassurée que les revenus provenant des appartements loués vous aideront en cas de difficultés professionnelles et vous permettront de continuer le remboursement de votre prêt immobilier.

Lors de l’achat d’une telle maison, la mise de fonds sera de 5 % du prix pour un 2-plex et de 10 % pour un 3-plex et un 4-plex, à condition que vous occupiez l’un des appartements. Si vous ne prévoyez pas d’habiter dans une telle maison, votre premier payement sera de 20 % du prix. Pour les investisseurs immobiliers débutants, je recommande toujours de commencer par l’achat d’un petit immeuble. Son entretien est simple : en règle générale, les résidents tondent la pelouse et déneigent eux-mêmes. L’essentiel est de ne pas oublier de le préciser dans le contrat de location. Ces maisons sont très prisées et leurs prix sont en constante augmentation.

Maintenant que vous êtes l’heureux propriétaire d’une telle maison, vous attendez 3 à 5 ans que le prix augmente, et la banque pourra vous accorder un prêt supplémentaire pour cette maison. Une autre question se pose : acheter un ou deux petits immeubles supplémentaires, ou opter pour un immeuble de cinq appartements ou plus ? Je tiens à vous avertir d’emblée que les locataires qui habitent dans ces immeubles sont différents. Moins il y a d’appartements, plus le loyer est élevé et de meilleures locataires y habitent.

Lors de l’achat d’un immeuble, il est essentiel de prêter attention à son emplacement. Ce ne sont plus tant les voisins et la superficie du terrain qui comptent, mais la proximité d’un centre commercial et la disponibilité des transports en commun. La mise de fonds pour une maison de cinq appartements ou plus représente au moins 15 % de son prix. Les intérêts bancaires pour les immeubles d’un million de dollars ou plus sont généralement inférieurs à ceux des petits immeubles. Et, obtenir un prêt hypothécaire pour une telle maison est très difficile. Au bout du compte, c’est la banque qui risque ses 85%, elle doit être sûre que la maison soit rentable.

mortgage calculusLes calculs de rentabilité de la banque peuvent différer des vôtres à bien des égards. Pour calculer les dépenses du logement, vous calculerez bien sûr les mensualités hypothécaires et y ajouterez les taxes scolaires et municipales, l’assurance et les frais de chauffage et d’éclairage. Vous soustrairez ensuite ces dépenses du bénéfice que vous rapporterez sur les appartements loués, ce qui vous permettra d’obtenir un bénéfice net.

Mais, même si vous achetez une maison dont les appartements sont occupés à 100 %, la banque tiendra compte du risque d’avoir un appartement vacant et de la rénovation éventuelle. Même si vous prévoyez d’entretenir vous-même votre immeuble, la banque ajoutera le salaire du concierge aux dépenses. Vous choisissez le taux d’intérêt le plus bas du marché pour calculer votre prêt hypothécaire. Cependant, la banque le considérera au taux bancaire le plus élevé du marché, en cas de forte hausse prochaine. Ainsi, il se peut que les revenus des logements ne couvrent pas les dépenses, voire que l’immeuble n’est pas rentable. Dans ce cas, la banque ne vous accordera pas 85 %, mais vous accordera un prêt sans risque. La maison, située dans un quartier prestigieux et que les habitants y vivent depuis 20 ans, que les revenus sont faibles, mais qu’elle possède un fort potentiel, sera vendue avec une mise de fonds de 50 % du prix.

Lors de l’achat d’un immeuble, les acheteurs craignent de se retrouver avec des appartements inoccupés. Heureusement, nous ne vivons pas en Afrique, mais bien au Canada ! Avec notre climat et l’hiver canadien, il est impossible de passer la nuit dehors. Ainsi, vos appartements seront toujours loués. Il faut quand même rester raisonnable et surveiller les prix du marché locatif.

L’un des avantages d’investir dans un immeuble est que vous pouvez déclarer toutes vos dépenses ménagères dans votre déclaration de revenus, y compris les intérêts versés à la banque. En investissant dans des travaux de rénovation, vous augmenterez sa valeur et paierez moins d’impôts. N’oubliez pas que vous réduisez progressivement votre dette bancaire, en remboursant non seulement les intérêts, mais également le capital. Et, surtout, le prix de votre bien immobilier ne cesse d’augmenter, ce qui signifie qu’à l’avenir, vous pourrez obtenir un prêt bancaire supplémentaire pour vos maisons et en acheter d’autres.

L’argent doit rapporter de l’argent !

Vaut-il la peine de prendre une hypothèque de 30 ans?

Faire une hypothèque de 30 ans au Canada peut être une option attrayante pour certains acheteurs de maison dans un contexte de prix de l’immobilier élevés et de taux d’intérêt historiquement élevés. Cela est particulièrement vrai pour ceux qui achètent une maison pour la première fois et pour ceux qui renouvellent maintenant leurs prêts hypothécaires.

Les taux d’intérêt historiquement élevés continuent d’avoir un impact négatif sur les acheteurs de maisons au Canada, bien que la banque du Canada suggère prudemment qu’une baisse des taux est imminente. Toute personne qui a contracté une hypothèque cette année est liée à un taux beaucoup plus élevé qu’en 2020, alors qu’environ 3,4 millions d’hypothèques seront renouvelées en 2025 seulement.

Dans de telles conditions, de nombreux acheteurs sont confrontés à des paiements hypothécaires supérieurs à ce qu’ils peuvent se permettre, même avec une hypothèque de 25 ans.

Hypothèque de 30 ans?Mais, que signifie réellement obtenir une hypothèque de 30 ans pour les acheteurs de maison au Canada?

À compter du 01 août 2024, les acheteurs qui souhaitent l’acheter pour la première fois peuvent s’attendre à une période de 30 ans avec un acompte inférieur à 20 %. Sous certaines conditions, bien sûr. La maison doit être neuve et coûter moins d’un million de dollars.

Une hypothèque de 30 ans fonctionne différemment des autres hypothèques, y compris avec un amortissement de 25 ans (le nombre d’années qu’il faudra pour rembourser le prêt). La différence fondamentale, certainement, réside dans la durée de l’amortissement, mais vous pourriez également avoir besoin de plus de tours de prolongation de l’hypothèque. Les délais de remboursement d’un prêt spécifié dans votre contrat de prêt hypothécaire peuvent varier de quelques mois à plusieurs années, mais ils ne dépassent généralement pas 10 ans. Cela signifie que vous devrez renouveler votre hypothèque plusieurs fois avant que votre échéance n’expire.

Faire une hypothèque de 30 ans permet à l’acheteur d’étirer les paiements hypothécaires sur une période plus longue. Vous répartissez votre dette sur cinq années supplémentaires [par rapport à une hypothèque de 25 ans]. Cela permet habituellement d’obtenir un prix d’achat plus élevé ou le montant de l’hypothèque nécessaire pour acheter des maisons chères.

Au Canada, une hypothèque de 30 ans n’est pas assurée par le CMHC, ce qui signifie qu’un acompte minimum de 20 % est requis, sauf s’il s’agit d’un nouveau bâtiment tel que décrit ci-dessus.

Les prêteurs hypothécaires ont tendance à offrir aux emprunteurs des intérêts hypothécaires légèrement inférieurs couverts par l’assurance CMHC, car le prêteur n’est pas celui qui assume les risques de défaut. Habituellement, vous pouvez économiser un quart de pour cent par an.

Dans certains pays comme le Japon, une hypothèque de 35, 40 et même 100 ans n’est pas rare. Les prêts hypothécaires à long terme sont conçus pour payer plusieurs générations. Les plus grands prêteurs du Canada offraient autrefois des prêts hypothécaires d’une durée de 40 ans. Cependant, cela s’est arrêté lorsque la bulle immobilière en Amérique du Nord a éclaté en 2008. Peu de temps après cette crise, le ministère des Finances du Canada a abaissé l’amortissement maximal à 35 ans, puis à 30 ans.

Pour les acheteurs canadiens qui tentent d’acheter une maison sur des marchés rentables, une hypothèque de 30 ans peut être le meilleur moyen de se qualifier pour un logement plus cher et d’économiser de l’argent sur les paiements hypothécaires réguliers.

CONSEIL FISCAL

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Incitatif fiscal de 750 $ pour les  accédants à la propriété

Avez-vous acheté votre première maison l’année dernière ? Vous pourrez peut-être profiter du crédit d’impôt pour l’achat d’une première habitation lorsque vous produirez votre déclaration de revenus. Ce crédit d’impôt non remboursable de 5 000 $ entraîne un allègement fiscal pouvant atteindre 750 $ au fédéral. Vous êtes admissible si ni vous ni votre époux(se) (ou conjoint(e) de fait) n’étiez propriétaire-occupant d’une autre habitation au cours des cinq dernières années. Pour de plus amples renseignements, visitez http://plandaction.gc.ca/fr/initiative/credit-dimpot-lachat-dune-premiere-habitation.

Marché hypothécaire: les prêteurs québécois sous pression

Une étude de JLR Recherche immobilière révèle que les leaders du prêt hypothécaire au Québec n’ont pas progressé depuis 10 ans. PHOTO EDOUARD PLANTE-FRÉCHETTE, ARCHIVES LA PRESSE

Les parts de marché des principales institutions financières québécoises ont soit reculé, soit fait du surplace depuis 10 ans dans le créneau stratégique des prêts hypothécaires, révèle une récente étude.

Que ce soit Desjardins, la Banque Nationale ou la Laurentienne, aucune des trois principales institutions financières n’a gagné de terrain dans le marché des hypothèques entre 2004 et 2013, en fonction de la base de calcul retenue par la firme montréalaise de collectes de données JLR Recherche immobilière.

L’étude, qui dresse le portrait de la situation concurrentielle dans les principales régions du Québec, a été présentée récemment devant l’Association des prêteurs hypothécaires du Grand Montréal et elle a suscité, au dire de JLR, un grand intérêt.

Recul des leaders

À l’échelle de la province, l’étude révèle que la part de marché de la Banque Nationale (BN) en ce qui a trait au nombre de prêts émis durant l’année recule de 2 points de pourcentage et celle de Desjardins, de 1,2 point. Quant à la Laurentienne, elle a maintenu sa part de marché au cours de la période.

«Ce sont des résultats plausibles», reconnaît Nicolas Fréchette, conseiller principal en financement habitation chez Desjardins. L’institution financière se sert des données de JLR depuis deux ans, signe de leur utilité, souligne-t-il.

Desjardins et la Nationale sont les deux principaux prêteurs hypothécaires au Québec, avec respectivement 35% et 13% du marché en 2013, selon JLR. Outre ces deux leaders qui ont subi une érosion de leur part de marché par rapport à 2004, la CIBC, discrète depuis des années dans la province, est l’autre grande perdante, laissant 2 points de pourcentage sur la table.

Le recul de ces trois institutions a bénéficié principalement à BMO qui avance de 1,1 point. Ses gains se concentrent à Montréal, à Gatineau et à Sherbrooke. Les autres gagnants sont les prêteurs non traditionnels, au premier chef Manuvie et First National qui ajoutent respectivement 2,3 points et 1,5 point à leur part de marché respective.

«Manuvie croît à un rythme plus rapide que le marché hypothécaire dans son ensemble», dit Lise Roy, vice-présidente régionale aux ventes pour l’Est du Canada, dans un courriel. Elle y soutient que son réseau de distribution, qui repose sur des conseillers financiers indépendants et la commercialisation de produits novateurs comme Manuvie Un, un compte intégré incluant le prêt hypothécaire et le compte chèques, contribuent à son succès.

Le recul des prêteurs traditionnels, jumelé à la montée des prêteurs sans succursale, s’expliquerait en partie, selon M. Fréchette, de Desjardins, par le resserrement des critères de crédit appliqué par les prêteurs dominants à partir de 2008. La frange des clients plus à risque serait ainsi passée du côté des prêts non traditionnels, avance-t-il en guise d’explication.

Le recours aux services de courtier hypothécaire par les propriétaires domiciliaires a aussi joué un rôle dans la popularité des prêteurs non traditionnels, d’autant que les principaux prêteurs (Desjardins, Royale, BMO) ont limité leurs relations avec les courtiers hypothécaires pendant la période étudiée.

JLR a compilé les prêts hypothécaires – résidentiels et non résidentiels – émis au Québec pendant l’année 2013 en fonction des prêteurs et a ensuite comparé les résultats avec la situation qui prévalait en 2004.

Volume de prêts

Notons que les institutions financières analysent les parts de marché en fonction du volume de prêts, et non pas en fonction du nombre de transactions. C’est le cas de la Banque Nationale, qui arrive à des résultats différents de ceux de JLR.

«Nos parts de marché ont progressé en 2013 au Canada, soutient Marie-Pierre Jodoin, porte-parole de la BN. Nous avons déployé une nouvelle plateforme hypothécaire au sein de notre réseau durant l’année 2013. Le traitement rapide des demandes nous donne un avantage concurrentiel», dit-elle.

Mme Jodoin n’a pas voulu commenter les résultats régionaux, notamment à Gatineau où l’étude de JLR montre une baisse de plus de 6 points de pourcentage de la part de marché de la BN entre 2004 et 2013. La Nationale est passée du 2e au 5e rang des prêteurs hypothécaires dans cette région.

Pour sa part, Desjardins essuie un recul dans la région de Québec et de Lévis, là où se trouve pourtant son siège social. «La vitalité des mises en chantier à Québec dans les dernières années a attiré les concurrents, dit M. Fréchette. Nous sommes néanmoins satisfaits d’y détenir encore aujourd’hui 42% du marché hypothécaire.»

Desjardins domine l’ensemble des marchés régionaux, mais son avance est plus ténue à Montréal et en Outaouais, où la concurrence des banques canadiennes est vive.

Parts de marché hypothécaire

MONTRÉAL, 2013 (%)
Desjardins 22
Royale 12
Banque Nationale 11
BMO 11
TD Canada Trust 11
Autres 33

Source : http://affaires.lapresse.ca/

Taux hypothécaires : la BMO recommande de choisir un taux fixe

bmoUn récent rapport produit par BMO Marchés des capitaux s’intéresse à la question : doit-on privilégier un taux fixe ou un taux variable lorsque vient le temps de contracter ou de magasiner un prêt hypothécaire ?

Étant donné les faibles taux d’intérêt actuels combinés à des perspectives positives à long terme pour l’économie nord-américaine, la BMO recommande d’opter pour un prêt hypothécaire à taux fixe. Aussi, la faiblesse du dollar canadien et de possibles hausses des prix des matières premières pourraient provoquer un accroissement du niveau général des prix, incitant la Banque du Canada à modifier sa politique actuelle de stabilité du taux directeur, renforçant du même coup l’avantage de choisir un taux fixe pour un terme de cinq ans, par exemple.

Pour le groupe financier, la progression des rendements des obligations canadiennes et américaines demeure un bon indicateur d’une fin imminente des faibles taux d’intérêt. Or, lorsque les rendements obligataires augmentent, les coûts des fonds pour les prêteurs augmentent également, causant ainsi une pression à la hausse sur les coûts d’emprunts des ménages et des entreprises.

En attendant cette hausse anticipée des taux d’intérêt, plusieurs banques proposent actuellement des rabais alléchants sur leurs taux d’emprunt, notamment sur les prêts hypothécaires, à la veille de la période la plus active sur le marché immobilier. Pour consulter les taux hypothécaires affichés par les principales institutions financières canadiennes, consultez le site CANNEX – taux hypothécaires (an anglais seulement).

Source : http://www.fciq.ca/