Le Baromètre du marché résidentiel. 4e trimestre 2012

FCIQ_centrisL’année avait pourtant bien commencé.

En 2012, 40 133 transactions résidentielles ont été réalisées par l’intermédiaire de courtiers immobiliers dans la région métropolitaine de recensement (RMR) de Montréal, soit 1 % de moins qu’en 2011. Après un début d’année 2012 très vigoureux, l’activité a nettement ralenti par la suite. Le nombre de ventes a progressé de 4 % au premier trimestre, puis de 10 % au deuxième trimestre, alors que celui-ci a reculé de 8 % au troisième trimestre et de 15 % au quatrième trimestre. Les 7 501 transactions conclues d’octobre à décembre représentent le niveau le plus faible pour un quatrième trimestre, et ce depuis 2008.

Les nouvelles règles hypothécaires, un point tournant.

Depuis le 9 juillet 2012, le gouvernement fédéral a restreint les règles de l’assurance prêt hypothécaire. Ce resserrement, le quatrième depuis 2008, a réduit la période maximale d’amortissement des nouveaux prêts hypothécaires assurés de 30 à 25 ans. Ces mesures ont rendu la qualification au financement plus difficile pour un certain nombre de premiers acheteurs et l’impact s’est aussitôt fait sentir sur le niveau d’activité, en particulier pour la copropriété. Les autres facteurs fondamentaux, notamment les taux d’intérêt hypothécaires qui sont demeurés à un creux toute l’année, ne peuvent expliquer la nouvelle direction qu’a prise le marché immobilier à la fin de l’été.

La banlieue en territoire positif

Le nombre de transactions a fléchi de 4 % en 2012 sur l’île de Montréal, notamment en raison d’une baisse de régime dans le segment de la copropriété. À l’inverse, les banlieues, où les prix sont généralement moins élevés, ont connu de meilleurs résultats en 2012. Sur les Rive-Nord et Sud, le nombre de transactions a crû de 3 % par rapport à 2011. À Laval, une stabilité (0 %) des ventes a été observée en 2012. Finalement, dans le secteur de Vaudreuil-Soulanges, l’activité a fléchi de 2 % par rapport à 2011.

Première baisse des ventes en 17 ans pour la copropriété.

Après seize ans de croissance quasi ininterrompue, les ventes de copropriétés ont accusé en 2012 un premier repli depuis 1995 dans la région de Montréal. Bien que ce recul n’ait été que de 2 % à l’échelle de la RMR, le ralentissement des ventes de copropriétés en 2012 a été un peu plus prononcé sur l’île de Montréal (-5 %). Les secteurs Anjou/Saint-Léonard (-26 %), Mercier/HochelagaMaisonneuve (-11 %), Ville-Marie (-10 %), Pointe-Est de l’île (-10 %) et CDN/NDG/CSL (-10 %) ont connu les replis les plus marqués à ce chapitre. À l’inverse, Rosemont/Villeray a été le seul secteur de l’île à connaître une croissance (+10 %) des ventes de copropriétés en 2012.

En parallèle, le nombre de copropriétés à vendre par l’intermédiaire d’un courtier immobilier dans la région de Montréal a crû de 19 % en 2012, de sorte que les conditions de marché se sont passablement détendues. En effet, le marché de la copropriété est devenu équilibré à l’échelle de la région métropolitaine pour la première fois depuis 1999. Puisque globalement, les vendeurs ne sont plus avantagés lors des négociations, les pressions sur les prix ont diminué. Le prix médian des copropriétés dans la région montréalaise a augmenté de 3 % en 2012 à 227 437 $, soit la plus faible progression depuis 2001, ex æquo avec 2008. La banlieue nord a enregistré la plus forte progression du prix médian des copropriétés en 2012 (+5 % pour Laval et la Rive-Nord), mais celle-ci n’a été que de 2 %, tant sur la Rive-Sud qu’à Vaudreuil-Soulanges. Finalement, sur l’île de Montréal, le prix médian des copropriétés était 4 % plus élevé qu’en 2011.

Regain d’intérêt pour l’unifamiliale.

Après avoir connu des baisses d’activité en 2010 (-1 %) et en 2011 (-6 %), l’unifamiliale a enregistré une croissance des ventes de l’ordre de 1 % en 2012 dans la RMR de Montréal. Les secteurs ayant enregistré les plus fortes augmentations sont généralement des secteurs relativement abordables de la banlieue. En banlieue sud, les secteurs du Sud-Ouest de la Rive-Sud (+11 %) et de Châteauguay (+9 %) ont connu les meilleures performances; alors qu’en banlieue nord, les secteurs de Saint-Jérôme (+10 %), de l’Est de Laval (+6 %) et de l’Est de la Rive-Nord (+4 %) ont fait bonne figure. Mentionnons au passage les bons résultats de deux secteurs de l’île de Montréal, soit Anjou/Saint-Léonard et Mercier/Hochelaga-Maisonneuve qui ont enregistré des hausses de ventes de 16 % et de 9 % respectivement dans ce segment de marché. Comparativement à ce qui a été observé pour la copropriété, la remontée du nombre d’inscriptions s’est avérée modeste en 2012 pour l’unifamiliale, car il n’y avait que 5 % plus d’unifamiliales à vendre dans l’ensemble de la région montréalaise par rapport à l’année précédente. Par conséquent, les conditions de marché ont peu changé et sont demeurées légèrement à l’avantage des vendeurs. Le prix médian de l’unifamiliale a progressé de 3 % à 273 000 $ en 2012 dans l’ensemble de la RMR, ce qui représente un ralentissement par rapport au rythme de 2011 (+5 %). Quant au délai de vente, une moyenne de 78 jours a été recensée pour qu’une unifamiliale trouve preneur en 2012, soit une légère augmentation de 4 jours par rapport à 2011.

Les ventes de plex diminuent pour une troisième année.

Le nombre de transactions de plex a légèrement reculé dans la région de Montréal. La baisse de 4 % en 2012 fait suite à des baisses de 10 % en 2011 et de 1 % en 2010. Le marché des plex a terminé l’année dans des conditions encore légèrement favorables pour les vendeurs et a continué d’afficher les délais de vente les plus courts. En moyenne, les plex se sont vendus en 75 jours en 2012 (+7 jours), mais dans certains secteurs comme Le Plateau et Rosemont/Villeray, ceux-ci sont demeurés sur le marché aussi peu que 50 jours et 59 jours respectivement.

Source: centris.ca

2012, une année en deux temps pour le marché immobilier de la région de Montréal

croissanceÎle-des-Sœurs, le 22 janvier 2012 – Selon la base de données provinciale des courtiers immobiliers, la Fédération des chambres immobilières du Québec (FCIQ) indique que 40 133 transactions résidentielles ont été conclues dans la région métropolitaine de Montréal en 2012, un recul de 1 % par rapport à l’année précédente.

Après un bon début d’année, l’activité a ensuite nettement ralenti. La baisse des ventes aux troisième (-8 %) et quatrième trimestre (-15 %) a complètement effacé les gains du premier (+4 %) et du deuxième trimestre (+10 %). « En juillet, l’entrée en vigueur de règles hypothécaires plus restrictives a été un point tournant et l’impact s’est aussitôt fait sentir sur le niveau d’activité, indique Patrick Juanéda, président du conseil d’administration de la Chambre immobilière du Grand Montréal (CIGM) et porte-parole de la Fédération des chambres immobilières du Québec (FCIQ) pour cette région. « L’impact a été particulièrement ressenti dans le segment de la copropriété où l’on retrouve beaucoup de premiers acheteurs », ajoute-t-il.

L’augmentation de 1 % des ventes de maisons unifamiliales n’a pu compenser les baisses de 2 % et de 4 % enregistrées pour la copropriété et les plex respectivement. « La copropriété, qui nous avait habitués à de nouveaux records de ventes chaque année, a connu en 2012 sa première baisse de régime depuis 1995 », commente Paul Cardinal, directeur, Analyse du marché, de la FCIQ.

Par secteur géographique, le nombre de transactions a fléchi de 4 % sur l’île de Montréal et de 2 % dans le secteur de Vaudreuil-Soulanges en 2012. Sur la Rive-Nord et sur la Rive-Sud, le nombre de transactions a plutôt crû de 3 % par rapport à 2011. Finalement, du côté de Laval, on a observé une stabilité (0 %) des ventes par rapport à l’année dernière

À l’échelle de la région métropolitaine, les hausses de prix ont été de l’ordre de 3 % pour l’unifamiliale, de 3 % pour la copropriété et de 4 % pour le plex en 2012. Dans tous les cas, il s’agit de progressions légèrement moindres que ce que l’on avait observé au cours des dernières années.

Le nombre de propriétés à vendre était en hausse (+10 %) pour une deuxième année consécutive dans la région montréalaise. L’augmentation la plus marquée de l’offre est venue du côté de la copropriété (+19 %), de sorte que les conditions de marché se sont passablement détendues au cours des derniers mois pour cette catégorie de propriété. Le marché de la copropriété est devenu équilibré, à l’échelle de la région métropolitaine, pour la première fois depuis 1999.

Forte contraction au quatrième trimestre

Au cours du quatrième trimestre de 2012, les ventes ont reculé de 15 % dans la RMR de Montréal. Les 7 501 transactions conclues d’octobre à décembre représentent le niveau le plus faible depuis 2008 pour un quatrième trimestre. La baisse des ventes a été de 20 % dans le segment de la copropriété.

SOURCE : http://www.cigm.qc.ca

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Marché de l’habitation de Montréal – résultats 2012 et prévisions 2013

Les taux d’intérêt demeureront faibles

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– Les taux hypothécaires affichés ne devraient pas remonter à court terme et ils resteront bas en regard du passé.
– Cette année, le taux affiché des prêts de un an devrait osciller entre 3,2 et 3,4 % et celui des prêts de cinq ans, entre 5,2 et 5,3 %.
– L’an prochain, le taux affiché des prêts de un an devrait se situer entre 3,5 et 4,2 % et celui des prêts de cinq ans, entre 5,1 et 5,4 %.

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Maison unifamiliale, copropriété ou plex?

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IMAG0196P1000365L’achat d’une propriété est sans aucun doute l’un des plus importants que vous ferez au cours de votre vie. C’est pourquoi il importe de bien choisir le type de propriété qui vous convient et de faire un choix éclairé.

La maison unifamiliale est de loin la propriété la plus populaire. Les avantages sont multiples : vous pouvez l’aménager comme bon vous semble et vous bénéficiez d’un maximum d’intimité puisque personne d’autre n’habite l’immeuble. Toutefois, l’entretien extérieur demande temps et argent.

La copropriété, qui gagne en popularité, convient bien à ceux qui ont peu de temps à consacrer à l’entretien d’un terrain. Il faut cependant choisir un immeuble dont les propriétaires ont un profil semblable au vôtre, car vous devrez vous entendre avec eux sur plusieurs aspects importants, tels que les travaux de rénovation et l’entretien de l’immeuble. Pensez aussi aux frais d’entretien, que vous devrez assumer comme tous les autres propriétaires de l’immeuble.

Le « plex » est une propriété à revenus de deux, trois, quatre ou cinq logements (duplex, triplex, quadruplex, quintuplex). Ses avantages financiers sont indéniables : la perception du loyer vous aide à payer l’hypothèque, et une partie des frais d’intérêt est déductible d’impôt, car une portion de l’emprunt hypothécaire vous a permis d’acquérir un revenu de placement. Vous pouvez également déduire de vos impôts les sommes investies dans l’entretien des logements de vos locataires. Le plex n’offre toutefois pas la même intimité qu’une maison unifamiliale.

Votre agent immobilier a l’expertise pour vous aider à faire le meilleur choix.