Un jeune sur cinq a acheté une propriété en pleine pandémie au Québec

Une enquête de Royal LePage dévoilée jeudi révèle que 18 % des milléniaux québécois et 28 % des milléniaux montréalais ont acquis un condo, une maison ou un immeuble depuis la mi-mars 2020.

Ce sont surtout les banlieues qui ont profité de l’engouement des 11 derniers mois, les jeunes cherchant une qualité de vie à long terme et n’hésitant plus à s’éloigner du centre, maintenant que le télétravail est devenu une possibilité.

«Les bas taux d’intérêt et la possibilité de travailler de la maison sont actuellement les principaux moteurs de motivation chez les jeunes acheteurs», a expliqué par communiqué Roxanne Jodoin, une courtière immobilière de Royal LePage Privilège, à Saint-Bruno-de-Montarville, en Montérégie.

La tendance à acheter devrait se maintenir chez les milléniaux, 17 % des répondants québécois et 19 % des répondants montréalais ayant indiqué leur souhait de devenir propriétaires d’ici la fin de l’année. Dans cinq ans, les mêmes intentions grimpent respectivement à 69 % et à 68 %.

Source : TVANOUVELLES.CA

Immobilier à Montréal – qu’attendre de 2020?

2020 a commencé par une forte hausse des prix de l’immobilier à Montréal. Les acheteurs qui envisageaient d’acheter un condo ou une maison cette année font sans succès des offres d’achat pour les inscriptions nouvellement entrés sur le marché, mais ne peuvent rien acheter, car leurs offres sont toujours inférieures aux autres. 

Avant le Nouvel An, au mois de décembre 2019, mes clients et moi, nous avons visité un condo à Verdun. La jeune famille voulait acheter un condo avec 2 chambres à coucher jusqu’à 350 000 $, et ce condo sur Boul. LaSalle valait 349 000$. 

Cela ne veut pas dire que ce condo était l’acquisition de leurs rêves: à côté de l’autoroute 15, dans une rue bruyante, sans stationnement et pas de casier non plus. Les propriétaires de ce condo ont fait un design intéressant, donc mes clients ont pris la décision de faire l’offre. Nous avons décidé de négocier de 9000$ et offrir 340 000 $. Le vendeur a reçu plusieurs offres et en conséquence, le condo a été vendu à 401 000$, soit 52 000$ de plus que le prix demandé. 

Ayant compris la situation du marché immobilier à Montréal, mes clients sont allés voir leur courtier hypothécaire à la banque, et ils ont obtenu une préapprobation pour acheter un condo jusqu’à 420 000$. Au mois de janvier 2020, un autre appartement est apparu à Verdun: 252, rue Gordon pour 399 000$. 

En termes de paramètres, il était bien meilleur que le précédent: de plafonds hauts et une place dans le parking souterrain. Lors de la visite, il est immédiatement apparu que non seulement mes clients l’ont aimé: des acheteurs potentiels s’entassés comme des sardines en boite dans un appartement de 760 pc. Cette fois-là, mes clients ont fait une offre en proposant 30 000 $ de plus! Et encore une fois, ils ont perdu la vente aux enchères. Parmi les 15 offres reçues, le propriétaire a choisi une offre de 470 000$ soit 71 000$ de plus que ce qu’il avait demandé. Cet appartement a été vendu le premier jour!  

Qu’est-il advenu de la vente d’appartements à Montréal? Pourquoi le même appartement qui était à vendre sans succès pendant 6 mois au début de 2019 pour 300 000$ et retiré du marché, a été vendu au mois de janvier 2020 pour 370 000$ le premier jour? Et il est probable que dans un mois, ce condo coûterait encore 20 000$ de plus. Les prix n’augmentent même pas chaque mois, mais chaque jour! 

Qu’attendre de 2020? 

« Les acheteurs étrangers sont plus nombreux. L’immigration augmente », a déclaré Dominic Saint-Pierre, vice-président et directeur général de Royal LePage pour le Québec.

Je reçois constamment des appels d’investisseurs de l’Ontario qui veulent acheter un condo au centre de Montréal et le louer ensuite. Ayant appris qu’on peut acheter un appartement dans le centre de Montréal pour 450 000$, ils viennent le week-end pour choisir un appartement et faire UNE offre sur-le-champ. En décembre, deux couples de Toronto ont acheté des maisons à Longueuil pour y vivre et travailler à Montréal. Les prix pour les maisons similaires à Toronto sont 2 fois plus élevé qu’à Montréal et ayant acheté une maison à Longueuil, ils paieront pour leur belle et grande maison autant qu’ils auraient payé pour une petite maison dans la banlieue de Toronto. 

Les loyers des logements locatifs à Montréal ont également fortement augmenté. Un studio au centre de Montréal est loué pour 1200$, et un appartement meublé avec 1 chambre – 1600$. Bien sûr, si vous pouvez vous permettre d’acheter votre propre maison, il faut s’en profiter. Peut-être que pour certaines jeunes familles, c’est leur dernière chance… 

Le problème est que l’offre de maisons et de condo à vendre a considérablement diminué. Voyant une telle augmentation rapide des prix, certains vendeurs qui n’avaient pas pu vendre leur propriété au cours des années précédentes ont décidé de reporter l’achat et d’attendre. 

Certains acheteurs ont décidé d’alléger leur tâche et d’acheter 2-plex. Pour la mise de fonds ils peuvent donner les mêmes 5% que pour l’achat d’une maison familiale ou d’un condo, et le revenu du deuxième appartement aidera à payer l’hypothèque de la maison. 

Mais dans la situation actuelle, l’achat d’un 2-plex n’est pas non plus la solution facile. Ils sont également vendus en quelques heures et plus chers que le prix d’origine. 

Par exemple, dès qu’un 2-plex sur la rue Rolland, Verdun a été mis à vendre, il y a eu 240 visites pendant le samedi et le dimanche! Il a été vendu pour 735 000$ au lieu des 599 000$ d’origine, soit 136 000$ plus cher. 

Certains de mes clients, qui envisageaient d’acheter un appartement de 2 chambres en décembre jusqu’à 350 000 $ à Rosemont, se sont rendu compte en janvier qu’ils ne suivaient pas les prix et ont commencé à chercher un condo avec une chambre à coucher. Ils ont fait une offre pour l’appartement 5661, Av. De Chateaubriand, Rosemont à 349 000$. 

Cet appartement de 59 mètres carrés, sans garage, mais à côté du métro Rosemont, a été vendu pour 380 000$. 

Il y a 6 ans, une situation similaire était à Toronto. Les prix de l’immobilier sont montés en flèche et ont atteint leur pic de croissance en 2017. Le gouvernement a imposé une taxe sur l’achat de biens immobiliers à Toronto et à Vancouver pour les étrangers, ce qui a contribué à ralentir la hausse des prix. Le résultat : la hausse des prix a été ralenti, mais les prix continuent de croître – en janvier 2020 ils ont augmenté de 7,3% par rapport à janvier 2019. 

En 2014 à Toronto les prix ont d’abord augmenté au centre-ville, puis la vague s’est dirigée vers la périphérie, et lorsque les prix à Toronto sont devenus trop élevés pour les acheteurs, ils ont commencé à acheter des biens immobiliers dans les environs de Toronto. 

La même situation est observée à Montréal. Les acheteurs, qui envisageaient l’année passée d’acheter une maison à Montréal pour 400 000$, maintenant sont obligés de chercher pour une maison à Vaudreil-Dorion ou Blainville, à 45 km du centre-ville de Montréal et dont ils n’avaient aucune idée il y a 3 ans. 

La Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL) croit que la croissance du marché sera encore plus active en 2020: « Les niveaux d’activité resteront élevés », a déclaré Lucas Yasmine-Tucci, économiste de la SCHL. 

Dans cette situation difficile je souhaite aux acheteurs d’immobilier de s’installer dans leur propre maison en 2020 et de prendre un bon départ dans l’investissement immobilier! 

Pour obtenir une assistance qualifiée dans l’achat et la vente de l’immobilier, contactez Olga Ouspenski, un courtier immobilier avec 20 ans d’expérience. 514-999-9260

REPRISE DES VENTES RÉSIDENTIELLES AU CANADA EN AVRIL

Selon l’Association canadienne de l’immeuble (ACI), les ventes résidentielles au Canada ont grimpé de 4,2 % en avril 2019 par rapport au même mois de l’année précédente.

« Les ventes se stabilisent dans les cinq marchés urbains les plus actifs », affirme Gregory Klump, économiste en chef de l’ACI. « Le Grand Vancouver ne figure plus parmi les cinq premiers marchés urbains pour la première fois depuis la récession et il favorise pleinement les acheteurs. Les ventes à cet endroit continuent de tendre à ralentir, tandis que les acheteurs s’adaptent au cocktail de défis liés à l’abordabilité du logement, à l’accessibilité réduite au financement en raison de la simulation de crise pour les prêts hypothécaires et aux changements apportés à la politique du logement du gouvernement de la Colombie-Britannique », précise M. Klump.

Du côté des provinces, la Colombie-Britannique (-18,8 %), a connu une baisse sensible des ventes résidentielles comparativement à avril 2018, tandis que le Québec (+10,9 %), l’Ontario (+10,1 %) et enfin l’Alberta (+2,6 %) affichent une hausse.

Le prix moyen des maisons vendues au pays en avril 2019 était de 495 000 $, soit une hausse de 0,3 % comparativement au même mois l’année dernière. Si l’on exclut du calcul les marchés du Grand Vancouver et du Grand Toronto, les deux marchés les plus actifs et les plus chers au Canada, le prix moyen national baisse à juste un peu plus de 391 000 $.

En savoir plus sur cette nouvelle : Communiqué officiel de l’ACI

Marché immobilier. 2E TRIMESTRE DE 2018.

Le marché a conservé son dynamisme au deuxième trimestre de 2018 :

• Ainsi, 14 771 propriétés résidentielles ont changé de mains dans l’ensemble de la RMR, soit 4 % de plus que le nombre observé à la même période un an auparavant.
• Cela fait désormais 16 trimestres que les ventes résidentielles ne cessent de croître dans la région.
• La copropriété demeure le segment le plus dynamique avec une hausse de 13 % (5 120), tandis que les ventes de plex (1 332) ont enregistré une timide augmentation de 1 %.
• En revanche, les ventes d’unifamiliales (8 301) ont reculé (-1 %) pour la première fois depuis le deuxième trimestre de 2014.
• Le prix médian a continué de croître pour l’unifamiliale (322 509 $) et la copropriété (253 000 $), avec une hausse de 3 %. Le prix médian des plex de deux à cinq logements (510 000 $) a
également poursuivi sa progression (+7 %).
• À l’instar du trimestre précédent, les secteurs de l’île de Montréal et de Vaudreuil-Soulanges se sont démarqués en affichant les plus fortes hausses du prix médian des unifamiliales (+7 % et +12 % respectivement).
• Ces deux secteurs se sont également distingués par les plus fortes progressions du prix médian des copropriétés, c’est-à-dire de 5 % pour l’île de Montréal et de 6 % pour Vaudreuil-Soulanges.
• En moyenne, un peu plus de 24 000 propriétés résidentielles étaient affichées dans l’ensemble de la RMR sur le système Centris d’avril à juin. Il s’agit d’une diminution de 17 % et du onzième recul trimestriel consécutif à ce chapitre.
• La baisse des inscriptions en vigueur a été particulièrement prononcée pour les unifamiliales (-14 %) et les copropriétés (-22 %). Les plex de deux à cinq logements ont également vu leur offre se tarir, mais dans une moindre mesure, avec une diminution des inscriptions de 6 %. C’est l’île de Montréal qui a enregistré la plus forte contraction de l’offre, soit une diminution de 20 % du nombre de propriétés résidentielles à vendre.
• Les délais de vente moyens ont continué de se raccourcir : en moyenne, il fallait respectivement 73 jours (-11), 95 jours (-14) et 71 jours (-10) pour vendre une unifamiliale, une copropriété et un plex dans l’ensemble de la RMR.

Source : https://www.fciq.ca

Montréal est bien différant du reste du Québec.

L’année 2017 a été exceptionnelle en ce qui concerne les ventes de propriétés immobilières. Le secteur de la copropriété et la grande région de Montréal ont été particulièrement dynamiques. La croissance de l’emploi et celle de la population ont permis de soutenir le marché, malgré les resserrements hypothécaires appliqués à la fin de 2016.

Le contexte est légèrement différent en 2018 avec des restrictions hypothécaires supplémentaires, des hausses de taux d’intérêt et un taux de chômage très bas en début d’année qui limitera la croissance de l’emploi au cours de l’année.

Avec tous ces changements, l’année 2018 débute plutôt au ralenti dans plusieurs secteurs. Par contre, historiquement, le premier trimestre est celui où l’on compte le moins de transactions publiées au Registre foncier du Québec. Il faudra donc attendre encore quelques mois afin de voir quelles seront les tendances exactes cette année.

Bref, le marché immobilier montréalais se porte bien et la croissance des ventes perdure. Par contre, dans bien des régions le portrait est très différent. Les augmentations de taux d’intérêt, les restrictions hypothécaires et une croissance de population plus faible que dans la RMR de Montréal (voire même une baisse de population dans certaines régions) limitent la demande de logements et font donc reculer les ventes.

En ce qui concerne les prix médians pour l’ensemble du Québec, ils continuent de croître grâce, entre autres, à l’augmentation des ventes à Montréal, un marché généralement plus cher. Le prix médian des unifamiliales au Québec s’est établi à 245 000 $ au premier trimestre en hausse de 5 %. Pour les copropriétés, le prix médian a grimpé à 250 000 $ ce qui représente une augmentation de 3 %.

Article complet : http://www.lesaffaires.com/