Ventes résidentielles : pas d’embellie en avril

stat apr 2014La Chambre immobilière du Grand Montréal (CIGM) vient de publier les statistiques du marché résidentiel de la région métropolitaine de recensement (RMR) de Montréal, établies d’après la base de données provinciale Centris® des courtiers immobiliers. Ainsi, 4 184 ventes résidentielles ont été réalisées au cours du mois d’avril 2014, ce qui représente une baisse de 9 % par rapport au mois d’avril 2013. Il s’agit d’un cinquième recul mensuel consécutif des ventes.

Les trois catégories de propriétés ont connu des baisses similaires du nombre de transactions, soit de 8 %, de 9 % et de 8 % respectivement pour l’unifamiliale, la copropriété et le plex. Dans le cas de la copropriété, le recul des ventes en avril est le septième consécutif.

Sur le plan géographique, tous les secteurs ont été affectés par le ralentissement de l’activité. La diminution la plus faible (-5 %) est survenue dans Vaudreuil-Soulanges, mettant ainsi fin à six hausses consécutives des ventes dans ce secteur. Laval, la Rive-Sud et l’Île de Montréal ont enregistré des baisses de 6 %, de 8 % et de 9 % respectivement, tandis que le recul le plus prononcé appartient à la Rive-Nord, avec 10 % de ventes en moins par rapport à avril 2013.

Les prix se maintiennent

Le prix médian des propriétés, à l’échelle de la région métropolitaine, a enregistré une hausse de 1 %, tant pour l’unifamiliale (282 000 $), que pour la copropriété (225 000 $) et le plex (429 000 $). Soulignons la progression de 4 % du prix médian des unifamiliales sur la Rive-Sud.

Au 30 avril 2014, on dénombrait 35 904 inscriptions en vigueur au système Centris®, une hausse de 9% par rapport à la même période l’an dernier. Le nombre de propriétés à vendre est en hausse depuis maintenant 44 mois consécutifs.

« Étant donné l’augmentation du nombre d’inscriptions et la baisse des ventes depuis quelques mois, les acheteurs regagnent du pouvoir de négociation, en particulier s’ils magasinent une copropriété, dont les conditions de marché sont clairement à l’avantage des acheteurs dans la majorité des secteurs », souligne Patrick Juanéda, président du conseil d’administration de la CIGM.

En dernier lieu, les délais de vente moyens ont augmenté de 9 jours pour l’unifamiliale (91 jours) et de 15 jours (113 jours) pour la copropriété, tandis que les plex ont trouvé preneur en 78 jours en moyenne, soit 9 jours de moins qu’en avril 2013.

Source : http://cms.centris.ca/

Maison victorienne. Plateau-Mont-Royal (Montréal). VENDU.

3657 Rue Aylmer, Le Plateau-Mont-Royal (Montréal), H2X 2C5

Maison victorienne rénovée avec le goût, située sur Le Plateau-Mont-Royal, près d’Université McGill et Parc du Mont-Royal. Grand salon avec foyer, salle à manger à l’aire ouvert avec le plafonds 10 pi, cuisine moderne. Spacieuse mezzanine et 4 chambres à coucher au 2-ème étage, 2 salles de bain. Belle cour arrière paysagée. Une occasion unique dans un cartier où les maisons abordables sont de plus en plus rares. Bon investissement, dont sa valeur augment rapidement. Ne tardez pas à faire votre offre!

Victorian house renovated with stile and taste, located on Plateau-Mont-Royal, near McGill University and Parc du Mont-Royal. Grand living room with fireplace open to dining room with 10 ft ceilings, modern kitchen on the first floor, mezzanine and 4 bedrooms on the 2nd floor, 2 bathrooms. Heating floor in the kitchen, new hardwood floor on the main level. Beautiful landscaped backyard. Unique opportunity in an area where affordable houses are becoming rarer. Good investment property, will gain in value quickly. Do not be late to make your offer!

Marché immobilier montréalais. Premier trimestre 2014.

croissanceSelon la base de données provinciale Centris® des courtiers immobiliers, 9 623 ventes résidentielles ont été réalisées au cours du premier trimestre de 2014 dans la région métropolitaine de recensement (RMR) de Montréal, soit une baisse de 3 % par rapport aux trois premiers mois de 2013. Il s’agit d’une deuxième baisse trimestrielle consécutive et de la sixième baisse au cours des sept derniers trimestres. Il s’agit aussi du nombre de transactions le plus bas pour cette période depuis 2009.

De manière générale, le contexte économique était toujours favorable au marché immobilier résidentiel. Les taux hypothécaires sont demeurés à un creux historique et le resteront pour plusieurs mois encore d’après les déclarations du gouverneur de la Banque du Canada1. Dans la région de Montréal, l’emploi, qui est en général un indicateur précurseur de la demande sur le marché immobilier, a progressé de 12 400 postes depuis un an.

Vaudreuil-Soulanges fait bonne figure.

Les ventes des trois catégories de propriétés ont évolué différemment dans la RMR de Montréal au premier trimestre de 2014 : les ventes d’unifamiliales ont connu le statut quo, avec 5 915 transactions ; les ventes de copropriétés ont diminué de 8 %, pour un total de 2 824 unités ; et les ventes de plex ont légèrement progressé (+1 %) pour atteindre 879 ventes.

Sur le plan géographique, le secteur de Vaudreuil-Soulanges s’est démarqué en étant le seul à afficher une hausse significative des ventes au premier trimestre de 2014, avec 16 % d’augmentation (475 transactions). L’île de Montréal a également tiré son épingle du jeu avec une progression de 1 %, pour un total de 3 553 transactions. Les autres secteurs n’ont pas échappé à la tendance baissière : la Rive-Nord a affiché un recul de 2 % (2 408 ventes), tandis que Laval (1 051 ventes) et la Rive-Sud (2 136 ventes) ont connu des diminutions plus marquées de l’ordre de 8 % et de 9 % respectivement.

Parmi les sous-secteurs ayant enregistré de bons résultats au chapitre des ventes au cours des trois premiers mois de l’année, on retrouve notamment Soulanges-sud (+40 %), Villeray (+27 %), Ville-Marie (+23 %) et Lachine/Lasalle (+17 %). Sur une note moins positive, tous les secteurs de la Rive-Sud ont enregistré des baisses de ventes, mis à part celui de Saint-Hubert qui a plutôt connu une certaine stabilité.

Propriétés à vendre : tendance à la hausse depuis la fin de 2010

conditionsmarcheuniLe nombre d’inscriptions en vigueur a augmenté de 9 % par rapport aux trois premiers mois de 2013. Cette tendance à la hausse s’observe depuis maintenant quatorze trimestres consécutifs dans la RMR de Montréal. Géographiquement, l’offre de propriétés, toutes catégories confondues, a progressé dans tous les secteurs, mais Laval et la Rive-Nord ont enregistré les croissances les plus fortes, avec des hausses de l’ordre de 13 % à ce chapitre. Par catégorie, la plus forte progression des inscriptions est venue encore une fois de la copropriété (+12 %). L’unifamiliale a aussi connu une hausse considérable de 9 %, tandis que l’augmentation ne fut que de 1 % pour le plex.

stat 2014-1q

La copropriété, un marché à la faveur des acheteurs

Les conditions du marché de la copropriété se sont détendues au cours des trois dernières années dans la grande région de Montréal et ont même basculé à l’avantage des acheteurs l’an dernier. Au cours des mois de janvier à mars 2014, le nombre de mois d’inventaire pour la copropriété a encore quelque peu augmenté à 13 mois, reflétant toujours un marché légèrement à la faveur des acheteurs lors des négociations. Le marché de l’unifamiliale s’est lui aussi détendu : autrefois à l’avantage des vendeurs, le marché s’est équilibré depuis le deuxième trimestre de 2013. Le nombre de mois d’inventaire au premier trimestre de 2014 atteignait 9 mois, un sommet en 14 ans. Certains sous-secteurs de la RMR de Montréal représentent toujours un marché à l’avantage des vendeurs, mais ceux-ci sont cependant de moins en moins nombreux : c’est le cas, notamment, de Mercier/Hochelaga-Maisonneuve, avec 6 mois d’inventaire, ainsi que de l’Ouest-de-l’Île-Sud, de Sainte-Rose, de Boisbriand/Sainte-Thérèse, de Saint-Hubert et de Sainte-Julie, avec 7 mois d’inventaire. Finalement, le marché du plex est demeuré équilibré, avec un inventaire de 9 mois.

Raffermissement des prix pour la copropriété

À l’échelle de la région métropolitaine de Montréal, c’est la copropriété qui a enregistré la plus forte augmentation de son prix médian (+2 %) au premier trimestre de 2014, la moitié des unités s’étant vendue à un prix supérieur à 225 000 $. Cette hausse fait suite à deux trimestres de légères baisses de prix. Les prix des maisons unifamiliales (275 000 $) et des plex (425 000 $) ont pour leur part connu une légère hausse de leur prix médian de 1 %.

Les sous-secteurs qui ont enregistré les meilleurs résultats au premier trimestre en ce qui a trait à la croissance du prix des unifamiliales sont Brossard (+7 %) et Lachine/Lasalle (+7 %). À l’opposé, les secteurs du Sud-Ouest (-13 %) et de l’Île-Perrot (-13 %) sont ceux qui ont connu les baisses de prix les plus marquées pour cette catégorie. Du côté de la copropriété, la palme de la plus forte hausse revient au secteur Centre de l’île de Montréal (494 000 $), qui a vu son prix médian grimper de 23 % par rapport aux trois premiers mois de 2013. Les copropriétés du secteur Ville-Marie (262 750 $) ont quant à elles subi la plus forte baisse de prix, avec un recul de 12 %.

Pour plus de détails par secteurs consultez : http://cms.centris.ca

Stabilité des prix combinée à un léger recul des ventes résidentielles

cigmLa Chambre immobilière du Grand Montréal (CIGM) a publié les statistiques du marché résidentiel de la région métropolitaine de recensement (RMR) de Montréal, établies d’après la base de données provinciale Centris® des courtiers immobiliers. Ainsi, 4 284 ventes résidentielles ont été réalisées au cours du mois de mars 2014, représentant une baisse de 3% par rapport au mois de mars 2013. Il s’agit d’un recul des ventes pour un quatrième mois consécutif.

Les trois catégories de propriétés ont affiché des diminutions de ventes comparativement au mois de mars 2013. L’unifamiliale et les plex ont enregistré une légère baisse de ventes de 1%, tandis que les ventes de copropriétés ont reculé de manière plus marquée, soit de 7%.

Par grands secteurs, Vaudreuil-Soulanges a enregistré la plus forte augmentation de ventes résidentielles, avec une hausse de 9% par rapport à mars 2013, la sixième hausse mensuelle consécutive pour ce secteur. Les ventes ont aussi augmenté de 1% sur l’île de Montréal. À l’opposé, la Rive-Sud a enregistré le repli le plus important, soit de -8% pour la période comparée.

Le prix médian de l’unifamiliale, à l’échelle de la région métropolitaine, a connu une sixième hausse mensuelle consécutive en mars 2014, soit de 2%, pour se fixer à 280000$. Alors qu’on remarque une même augmentation de 2% pour l’île de Montréal et la Rive-Nord, des baisses ont été enregistrées pour les secteurs de la Rive-Sud (-1%), de Laval (-2%) et de Vaudreuil-Soulanges (-7%) en mars dernier.

Le prix médian de la copropriété affiche une augmentation de 1%, pour atteindre 225000$. Des hausses ont été observées sur l’île de Montréal (1%), sur la Rive-Nord (1%) et à Laval (4%), tandis qu’une baisse de 2% a été relevée du côté de la Rive-Sud.

Au 31 mars 2014, on dénombrait 35947 inscriptions en vigueur dans le système Centris®, soit une hausse de 9% par rapport à la même période l’an dernier.

L’offre de copropriétés a augmenté de 11% en mars dernier. « Même si l’offre de copropriétés continue de progresser, l’augmentation enregistrée en mars est la plus faible depuis novembre 2010 », souligne Patrick Juanéda, président du conseil d’administration de la CIGM.

Les conditions de marché demeurent inchangées depuis novembre 2013 pour les trois catégories de propriété, à l’échelle de la RMR. Les marchés de l’unifamiliale et des plex sont équilibrés pour chacun des grands secteurs, à l’exception de Vaudreuil-Soulanges qui continue de favoriser les acheteurs. Le marché de la copropriété continue toutefois de favoriser les acheteurs.

Les délais de vente moyens ont augmenté de 7 jours pour l’unifamiliale et de 11 jours pour la copropriété, par rapport à mars 2013. Le délai de vente moyen pour les plex, quant à lui, a diminué de 1 jour.

Source : http://www.cigm.qc.ca

La SCHL augmentera ses primes d’assurance prêt hypothécaire

Selon un récent communiqué, la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL) augmentera, à compter du 1er mai 2014, ses primes d’assurance prêt hypothécaire pour les logements de propriétaires-occupants et pour les immeubles locatifs comptant un à quatre logements. Cette majoration de primes fait suite à une revue de ses produits d’assurance et tient compte du rehaussement de ses cibles en matière de capital. La hausse des cibles de capital immobilisé permet une meilleure stabilité du système financier canadien en réduisant les risques associés au marché de l’habitation.

L’augmentation des primes ne devrait pas avoir de conséquence significative pour l’acheteur moyen de propriété au Canada. L’impact de cette augmentation sur les financements hypothécaires assurés par la SCHL dépendra de l’importance de la mise de fonds (voir tableau ci-dessous). Pour l’acheteur canadien moyen, la hausse des primes ne donnera lieu qu’à une augmentation d’environ 5 $ de ses mensualités hypothécaires.

Cette hausse de primes d’environ 15 % en moyenne s’appliquera seulement aux prêts consentis à partir du 1er mai 2014. Ainsi, les prêts hypothécaires actuellement assurés par la SCHL ne subiront aucun changement.

Notons que les compagnies privées d’assurance prêt hypothécaire Genworth et Canada Guaranty emboiteront également le pas et augmenteront à leur tour leurs primes d’assurance prêt hypothécaire le 1er mai 2014.

Source : http://www.fciq.ca/