Le marché montréalais plus favorable aux acheteurs

Confernce-Board-of-CanadaSelon le Conference Board, le marché immobilier montréalais devient plus favorable qu’avant pour les acheteurs parce qu’en 2013, les prix moyens et les ventes ont régressé.

Selon la note d’information de l’organisme, le marché de la revente de logements de Montréal est “en train de devenir favorable aux acheteurs”.

En 2013, pendant plusieurs mois, le comparatif entre les ventes et les nouvelles inscriptions a oscillé “près de la limite inférieure” de ce que le Conference Board considère un marché équilibré.

“La faiblesse de ce marché correspond au revenu modeste des citadins. Parmi les six villes couvertes dans la note, Montréal affiche le plus faible revenu personnel par habitant”, a noté M. Wiebe.

Dans le marché des logements neufs, le comparatif entre mises en chantier et croissance de la population a été légèrement inférieur à la moyenne ces dernières années. Les mises en chantier de résidences unifamiliales et multifamiliales ont ralenti l’an dernier.

Pas de bulle à l’horizon

Par ailleurs, l’organisme n’adhère pas à l’hypothèse annonçant un effondrement du marché immobilier au pays et s’attend plutôt à des déclins modestes à l’échelle du pays et dans certains marchés spécifiques.

Selon les auteurs du plus récent rapport de l’organisme d’analyse économique, publié lundi, les conditions menant à un effondrement sont inexistantes, malgré le pessimisme d’autres analystes qui assurent que le marché immobilier canadien est présentement surévalué.

Le nombre de mises en chantier des trois dernières années au Canada a été assez comparable à la moyenne des deux dernières décennies au pays, sauf dans la région de Toronto, fait valoir l’organisme établi à Ottawa.

“À l’échelle nationale, et dans certains marchés locaux, les prix des maisons pourraient subir une baisse modeste, mais il serait exagéré de redouter une bulle immobilière”, affirme le Conference Board.

Le rapport soutient que la croissance de la population, les gains du marché de l’emploi et l’augmentation modeste des taux hypothécaires des institutions prêteuses restreindront les éventuelles baisses de prix en 2014 et en 2015.

“Le coût des hypothèques, et pas seulement celui des logements, pèse lourdement dans la décision d’achat, explique Robin Wiebe, économiste principal du groupe d’étude. Les taux hypothécaires devraient augmenter cette année, mais pas énormément, parce que le taux de croissance de l’économie canadienne demeure faible.”

Le Conference Board estime que l’augmentation des taux hypothécaires se fera graduellement, et sur une longue période. Par exemple, il prédit seulement un gain des taux de deux points de pourcentage d’ici 2017 ou 2018.

Il est possible qu’un bond plus marqué des prix puisse avoir lieu si des taux d’intérêt plus élevés commencent à plomber l’accessibilité, dit le Conference Board, mais même dans cette éventualité, l’organisme s’attend davantage à un atterrissage en douceur qu’à un écrasement du marché.

Ces dernières années, certains économistes et organisations internationales comme l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), le Fonds monétaire international (FMI), la Deutsche Bank et le magazine The Economist ont décrit le marché immobilier du Canada en des termes durs, le situant parmi les plus coûteux dans le monde en fonction des moyennes historiques et d’autres paramètres.

Mais les avis des économistes au pays semblent plus posés. La semaine dernière, l’Association canadienne de l’immeuble a aussi prédit un ralentissement en fonction d’une augmentation des taux d’intérêt plus tard cette année, mais tout en projetant une croissance globale en 2014 et 2015.

Source : http://www.lesaffaires.com/

La santé financière des ménages s’améliore.

moneyhomeLa santé financière des ménages canadiens s’est légèrement améliorée pendant les trois derniers mois de 2013, une évolution qui donnera de l’assurance à la Banque du Canada dans le maintien de sa politique de faibles taux d’intérêt.

Dans l’ensemble, la valeur nette nationale a augmenté de 2,7 pour cent pour s’établir à 7700 milliards $ au quatrième trimestre, soit 218 500 $ par habitant, a indiqué Statistique Canada. Il s’agit d’un gain de 2,5 pour cent par rapport au troisième trimestre.

L’ARTICLE COMPLEThttp://www.lesaffaires.com

Les taux fixes, bientôt le meilleur choix.

FIXEVARIABLELes taux hypothécaires à taux fixe à long terme pourraient bientôt constituer une meilleure affaire pour les consommateurs que les taux variables, avance BMO Marchés des capitaux (TSX:BMO) dans un rapport rendu public cette semaine.

Le choix d’un taux variable est habituellement plus rentable que celui d’un taux fixe pour une durée de cinq ans, ont rappelé l’économiste en chef de la Banque de Montréal, Doug Porter, et l’économiste principal Benjamin Reitzes. Mais cela pourrait ne plus être le cas, alors que l’économie canadienne continue de montrer des signes d’amélioration, ont-ils ajouté.

L’ARTICLE COMPLET : http://www.lesaffaires.com

CREA Housing Market Report 12th edt. 2013 / Rapport sur le marché du logement de l’ACI 12e édt. 2013

According to statistics released today by The Canadian Real Estate Association (CREA), national home sales activity posted its third consecutive month-over-month decline in December 2013.

Highlights:

– National home sales fell 1.8% from November to December.
– Actual (not seasonally adjusted) activity stood 12.9% above weak December 2012 levels.
– The number of newly listed homes dropped 4.3% from November to December.
– The Canadian housing market remains in balanced territory.
– The national average sale price rose 10.4% on a year-over-year basis in December.
– The MLS® Home Price Index (HPI) rose 4.3% year-over-year in December.

Selon les statistiques ubliées aujourd’hui par l’Association canadienne de l’immeuble (ACI), les ventes résidentielles ont affiché une baisse d’un mois à l’autre pour le troisième mois d’affilée, à l’échelle nationale, en décembre 2013.

Faits saillants :

– Les ventes résidentielles nationales ont chuté de 1,8 % de novembre à décembre.
– Les ventes réelles (non corrigées des variations saisonnières) étaient de 12,9 % supérieures aux niveaux rapportés en décembre 2012.
– Le nombre de nouveaux mandats a baissé de 4,3 % de novembre à décembre.
– Le marché de l’habitation canadien demeure en position d’équilibre.
– Le prix de vente moyen au Canada a grimpé de 10,4 % d’une année à l’autre en décembre.
– L’Indice des prix des propriétés MLS® (IPP MLS®) a augmenté de 4,3 % d’une année à l’autre en décembre.

La récréation est terminée dans limmobilier résidentiel – LesAffaires.com

interest-rateÀ l’occasion d’une conférence sur les perspectives du marché de l’habitation, “Les Affaires” s’est entretenu avec Kevin Hughes, économiste principal de la Société canadienne d’hypothèques et de logement pour le Québec.

Les Affaires – La construction résidentielle a connu en 2013 sa pire performance depuis une décennie. La récréation est-elle terminée pour les vendeurs ?

Kevin Hughes – Les mises en chantier auront chuté de 22 % en 2013. On voyait cette situation venir depuis longtemps. Ce recul est important, mais il représente une réaction normale, compte tenu des très grandes années de construction que l’on a connues.

L’article complet LesAffaires.com.