2012, une année en deux temps pour le marché immobilier de la région de Montréal

croissanceÎle-des-Sœurs, le 22 janvier 2012 – Selon la base de données provinciale des courtiers immobiliers, la Fédération des chambres immobilières du Québec (FCIQ) indique que 40 133 transactions résidentielles ont été conclues dans la région métropolitaine de Montréal en 2012, un recul de 1 % par rapport à l’année précédente.

Après un bon début d’année, l’activité a ensuite nettement ralenti. La baisse des ventes aux troisième (-8 %) et quatrième trimestre (-15 %) a complètement effacé les gains du premier (+4 %) et du deuxième trimestre (+10 %). « En juillet, l’entrée en vigueur de règles hypothécaires plus restrictives a été un point tournant et l’impact s’est aussitôt fait sentir sur le niveau d’activité, indique Patrick Juanéda, président du conseil d’administration de la Chambre immobilière du Grand Montréal (CIGM) et porte-parole de la Fédération des chambres immobilières du Québec (FCIQ) pour cette région. « L’impact a été particulièrement ressenti dans le segment de la copropriété où l’on retrouve beaucoup de premiers acheteurs », ajoute-t-il.

L’augmentation de 1 % des ventes de maisons unifamiliales n’a pu compenser les baisses de 2 % et de 4 % enregistrées pour la copropriété et les plex respectivement. « La copropriété, qui nous avait habitués à de nouveaux records de ventes chaque année, a connu en 2012 sa première baisse de régime depuis 1995 », commente Paul Cardinal, directeur, Analyse du marché, de la FCIQ.

Par secteur géographique, le nombre de transactions a fléchi de 4 % sur l’île de Montréal et de 2 % dans le secteur de Vaudreuil-Soulanges en 2012. Sur la Rive-Nord et sur la Rive-Sud, le nombre de transactions a plutôt crû de 3 % par rapport à 2011. Finalement, du côté de Laval, on a observé une stabilité (0 %) des ventes par rapport à l’année dernière

À l’échelle de la région métropolitaine, les hausses de prix ont été de l’ordre de 3 % pour l’unifamiliale, de 3 % pour la copropriété et de 4 % pour le plex en 2012. Dans tous les cas, il s’agit de progressions légèrement moindres que ce que l’on avait observé au cours des dernières années.

Le nombre de propriétés à vendre était en hausse (+10 %) pour une deuxième année consécutive dans la région montréalaise. L’augmentation la plus marquée de l’offre est venue du côté de la copropriété (+19 %), de sorte que les conditions de marché se sont passablement détendues au cours des derniers mois pour cette catégorie de propriété. Le marché de la copropriété est devenu équilibré, à l’échelle de la région métropolitaine, pour la première fois depuis 1999.

Forte contraction au quatrième trimestre

Au cours du quatrième trimestre de 2012, les ventes ont reculé de 15 % dans la RMR de Montréal. Les 7 501 transactions conclues d’octobre à décembre représentent le niveau le plus faible depuis 2008 pour un quatrième trimestre. La baisse des ventes a été de 20 % dans le segment de la copropriété.

SOURCE : http://www.cigm.qc.ca

Cooling house market could undercut retirement plans

 

A cooling housing market and reduced demand for large, single-family dwellings could leave some empty nesters short on cash for retirement. (Evan Mitsui/CBC)

Investors hear it all the time: real estate is a sure thing. Or, at least, it’s as close to a sure thing as can be expected; safer than going for a white-knuckle ride on the stock market and seemingly simpler than muddling around with bonds and RRSPs.

Property values, proponents of this mantra like to say, only partly in jest, will keep going up so long as we’re making new people faster than we’re making new land.

This is, experts warn, an over-simplification, and one which creates risk for those who plan to use real estate to bankroll their retirement.

A recent report from the Bank of Montreal says almost one in three Canadians, upon finding they do not have enough money set aside to retire, have sold their homes in order to generate more cash — opting for a smaller house, condominium or rental unit.

Downsizing after one’s children move out makes sense. But financial planners warn that selling off real estate is no replacement for more conventional retirement savings, despite Canada’s healthy housing market.

“Memories are short,” says Peter Drake, vice-president of retirement and economic research at Fidelity Investments in Toronto. “That’s especially true [in real estate] where we’ve had a long, good run in most of Canada. People tend to assume just because something’s been true for two or three years that it’s always been true.”

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Source : http://www.cbc.ca/news

 

 

Pourquoi les prix montent-ils dans un marché au ralenti?

La vigueur du marché des résidences de luxe et la résilience des propriétaires qui déménagent ont soutenu le prix de l’immobilier résidentiel à Montréal au quatrième trimestre, selon une étude publiée par Royal LePage. Les signes de ralentissements n’en sont pas moins visibles, même si les prix devraient augmenter de 3,8 % en 2013.

Royal LePage estime cependant que les premiers acheteurs sont moins actifs dans le marché, notamment en raison des nouvelles réglementations sur les emprunts hypothécaires. « Ce faisant, les unités supérieures ont pu être vendues, laissant sur le marché un vaste inventaire de maisons plus abordables, ce qui a eu pour effet de contribuer à l’augmentation artificielle du prix moyen des maisons », commente Dominic St-Pierre, directeur des services immobiliers Royal LePage.

« Cette baisse d’activité a eu un impact direct sur les acheteurs répétitifs qui doivent eux aussi se départir de leurs propriétés afin d’acheter leur nouvelle maison, ajoute M. St-Pierre. L’inventaire des appartements standards en copropriété est le segment de propriétés dont l’inventaire a été le plus affecté avec une hausse de plus de 30 % par rapport à l’an dernier. »

Malgré tout, les prix des propriétés ont augmenté au quatrième trimestre. Le prix moyen d’une maison standard à deux étages a augmenté de 5,3 % à 379 546 $, par rapport à la même période l’an dernier. Le prix moyen du condo a augmenté de 4,7 % à 240 272 $, toujours par rapport à l’an dernier.

Si Royal LePage anticipe une « correction » du marché canadien avec une croissance de 1 % des prix en 2013, les prévisions pour la région de Montréal laissent voir une inflation plus importante. Le courtier voit les prix augmenter de 3,8 %, mais les ventes reculer de 2,4 % dans la région.

« La pression exercée par la construction de nouvelles unités de copropriétés devrait avoir un impact significatif sur le marché de la revente en créant plus de compétition et en tempérant l’augmentation du prix pour ce type de propriété, prédit M. St-Pierre. Par contre, la quantité de maisons unifamiliales sur le marché a diminué en novembre, un signe que l’inventaire pour 2013 devrait être plus en équilibre avec la demande. »

Source : http://www.lesaffaires.com

Marché de l’habitation de Montréal – résultats 2012 et prévisions 2013

Les taux d’intérêt demeureront faibles

taux

– Les taux hypothécaires affichés ne devraient pas remonter à court terme et ils resteront bas en regard du passé.
– Cette année, le taux affiché des prêts de un an devrait osciller entre 3,2 et 3,4 % et celui des prêts de cinq ans, entre 5,2 et 5,3 %.
– L’an prochain, le taux affiché des prêts de un an devrait se situer entre 3,5 et 4,2 % et celui des prêts de cinq ans, entre 5,1 et 5,4 %.

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Pas d’essoufflement des ventes pour les propriétés de 500 000 $ et plus

Alors que les ventes résidentielles effectuées par les courtiers immobiliers au Québec ont affiché presque autant de baisses que de hausses mensuelles au cours des dernières années, les ventes de propriétés de 500 000 $ ou plus ont maintenu le cap de la croissance. Le graphique 1 présente les variations mensuelles des transactions pour l’ensemble des ventes et pour celles effectuées à des prix inférieurs et supérieurs à 500 000 $ pour la province de Québec. Les ventes de propriétés de moins de 500 000 $ ont affiché des diminutions entre mai 2010 et mai 2011 et les mois d’août à octobre 2012. Tout comme pour l’ensemble des transactions, il s’agit de 17 baisses mensuelles au cours des 42 mois qui se sont écoulés depuis la fin de la récession au printemps 2009. En contrepartie, les ventes de propriétés de plus de 500 000 $ ont presque uniquement affiché des hausses durant la même période, avec seulement trois diminutions lors des mois de juillet 2010 (-2 %), septembre 2010 (-4 %) et octobre 2010 (-2 %).