Mot de l’économiste. FCIQ

updownPrincipalement grâce à des taux hypothécaires historiquement bas, le contexte sera toujours propice en 2015 pour réaliser l’achat d’une propriété. Une légère amélioration du marché du travail et un solde migratoire positif devraient donner lieu à une modeste croissance du nombre de transactions résidentielles cette année. Toutefois, peu de pressions s’exerceront sur les prix en raison de l’offre de propriétés à vendre qui augmente depuis maintenant quatre ans. En conséquence, nous nous attendons à une faible hausse du prix médian des maisons unifamiliales au Québec en 2015.

Les taux hypothécaires demeureront très bas.

La baisse marquée du prix du pétrole brut aura un effet baissier sur les taux d’intérêt canadiens. Les conséquences les plus directes seront le ralentissement de la croissance économique canadienne4 , ainsi que la baisse de l’inflation et des anticipations d’inflation. La chute du prix du pétrole viendra donc, selon toute vraisemblance, retarder la remontée du taux directeur de la Banque du Canada. Alors que plusieurs experts prévoyaient la remontée du taux directeur au printemps 2015, ceux-ci la repoussent maintenant à plus tard.

Faible croissance du nombre de transactions

Dans ce contexte économique et financier, nous prévoyons une légère croissance du nombre de ventes à l’échelle de la province cette année. Les acheteurs expérimentés domineront le marché de la revente, mais les premiers acheteurs pourraient être un peu plus présents qu’au cours des deux dernières années. En effet, la présence de ces derniers était un peu plus effacée depuis le resserrement hypothécaire de juillet 2012.

Des prix qui augmenteront au rythme de l’inflation pour l’unifamiliale

En ce qui a trait à l’évolution des prix, étant donné que la plupart des marchés ne sont plus à l’avantage des vendeurs, les pressions sur les prix seront relativement modérées en 2015. Rappelons que depuis quatre ans, l’offre de propriétés à vendre est en constante progression. Combinée au ralentissement de la demande des deux dernières années, l’augmentation continue du nombre d’inscriptions a eu pour conséquence de détendre les conditions dans la plupart des marchés locaux. Le prix médian des unifamiliales connaîtra une augmentation semblable à celle de la province en 2015, soit de 1 %, pour s’établir à 286 000 $. Depuis deux ans, nous assistons à un relâchement des conditions du marché de l’unifamiliale dans la RMR de Montréal. Les pressions à la hausse sur les prix s’en trouvent donc atténuées, ce qui explique la faible progression prévue du prix médian. Cette détente des conditions du marché a été encore plus marquée du côté de la copropriété. Les acheteurs de copropriétés sont les plus avantagés lors des négociations dans la RMR de Montréal, en raison d’un surplus d’inventaire sur le marché de la revente.

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Guerre des hypothèque: la Scotia abaisse sont taux 5 ans à 2,97%

La Banque Scotia (TSX:BNS) est devenue cette semaine la plus récente institution financière à faire des vagues sur le marché hypothécaire en abaissant son taux fixe sur cinq ans à 2,97 pour cent, le plus faible du genre parmi les grandes banques canadiennes.

Cette proposition, offerte jusqu’au 7 juin, souligne la concurrence accrue en vigueur dans le secteur hypothécaire, qui a exercé une pression à la baisse sur les taux ces derniers mois.

Le taux de la Scotia est en outre inférieur au niveau de 2,99 pour cent qui s’était attiré les foudres d’Ottawa par le passé. Le gouvernement fédéral a déjà indiqué craindre qu’un tel taux puisse entraîner une surchauffe du marché immobilier et encourager les acheteurs au surendettement.

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Guerre des hypothèques: Investors offre un taux de 1,99%.

Jim Flaherty doit se retourner dans sa tombe. La guerre des taux hypothécaires vient de gagner en intensité avec une offre des plus agressives du Groupe Investors.

L’institution financière, plus connue pour ses fonds communs de placement, fait trembler l’industrie du prêt hypothécaire avec une offre inédite au Canada: un prêt de trois ans à un taux variable qui se situe actuellement à 1,99 %.

Plus en détail, l’entreprise offre un prêt de 36 mois, fermé, à un taux variable de 101 points base sous le taux préférentiel. Celui-ci se situe actuellement à 3 %. Ainsi, le taux hypothécaire se retrouve sous la barre symbolique des 2 %, une première.

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What Google searches reveal about Canada’s housing market

Want to know when the housing market will take off? Ask Google.

It looks like the number of times that Canadians search for the term “mortgages” in Google is a decent indicator of what home sales will do. And if that’s true, the spring might yet show a spike in the number of homes changing hands, followed by a levelling off.

We used Google trends to track how many Canadians had searched the term “mortgages” between March 2012 and March 2014. We then overlaid that with the number of existing homes that were changing hands in each month over that time frame. And voilà.

Google’s chief economist, Hal Varian, has said that, in hindsight, Google search terms shed light on the evolution of the U.S. subprime mortgage crisis. Searches in the United States for terms such as “property management,” “home insurance,” and “real estate agencies” were correlated to the number of new homes that were selling as foreclosures started to rise and median house prices dropped.

So, if the “mortgage” search is a good barometer for Canada, what does it predict? Searches for the term peaked on Thursday March 27, when they temporarily spiked, and levelled off shortly thereafter. That peak day, probably not coincidentally, was when Bank of Montreal announced that it was bringing back its 2.99 per cent five-year fixed mortgage rate (which prior to that had been 3.49 per cent).

Last year Bank of Montreal introduced the 2.99 five-year rate in the first week of March, triggering a small spike up in searches for “mortgages,” but one that remained well below the searches that took place last month. Indeed, the number of searches for mortgages in late March of this year hit a high that hadn’t been seen since March 2012.

Meanwhile, the number of homes that changed hands over the Multiple Listing Service last month was 30 per cent below the peak sales level reached in May 2012.

Source : The Globe And Mail

Marché hypothécaire: les prêteurs québécois sous pression

Une étude de JLR Recherche immobilière révèle que les leaders du prêt hypothécaire au Québec n’ont pas progressé depuis 10 ans. PHOTO EDOUARD PLANTE-FRÉCHETTE, ARCHIVES LA PRESSE

Les parts de marché des principales institutions financières québécoises ont soit reculé, soit fait du surplace depuis 10 ans dans le créneau stratégique des prêts hypothécaires, révèle une récente étude.

Que ce soit Desjardins, la Banque Nationale ou la Laurentienne, aucune des trois principales institutions financières n’a gagné de terrain dans le marché des hypothèques entre 2004 et 2013, en fonction de la base de calcul retenue par la firme montréalaise de collectes de données JLR Recherche immobilière.

L’étude, qui dresse le portrait de la situation concurrentielle dans les principales régions du Québec, a été présentée récemment devant l’Association des prêteurs hypothécaires du Grand Montréal et elle a suscité, au dire de JLR, un grand intérêt.

Recul des leaders

À l’échelle de la province, l’étude révèle que la part de marché de la Banque Nationale (BN) en ce qui a trait au nombre de prêts émis durant l’année recule de 2 points de pourcentage et celle de Desjardins, de 1,2 point. Quant à la Laurentienne, elle a maintenu sa part de marché au cours de la période.

«Ce sont des résultats plausibles», reconnaît Nicolas Fréchette, conseiller principal en financement habitation chez Desjardins. L’institution financière se sert des données de JLR depuis deux ans, signe de leur utilité, souligne-t-il.

Desjardins et la Nationale sont les deux principaux prêteurs hypothécaires au Québec, avec respectivement 35% et 13% du marché en 2013, selon JLR. Outre ces deux leaders qui ont subi une érosion de leur part de marché par rapport à 2004, la CIBC, discrète depuis des années dans la province, est l’autre grande perdante, laissant 2 points de pourcentage sur la table.

Le recul de ces trois institutions a bénéficié principalement à BMO qui avance de 1,1 point. Ses gains se concentrent à Montréal, à Gatineau et à Sherbrooke. Les autres gagnants sont les prêteurs non traditionnels, au premier chef Manuvie et First National qui ajoutent respectivement 2,3 points et 1,5 point à leur part de marché respective.

«Manuvie croît à un rythme plus rapide que le marché hypothécaire dans son ensemble», dit Lise Roy, vice-présidente régionale aux ventes pour l’Est du Canada, dans un courriel. Elle y soutient que son réseau de distribution, qui repose sur des conseillers financiers indépendants et la commercialisation de produits novateurs comme Manuvie Un, un compte intégré incluant le prêt hypothécaire et le compte chèques, contribuent à son succès.

Le recul des prêteurs traditionnels, jumelé à la montée des prêteurs sans succursale, s’expliquerait en partie, selon M. Fréchette, de Desjardins, par le resserrement des critères de crédit appliqué par les prêteurs dominants à partir de 2008. La frange des clients plus à risque serait ainsi passée du côté des prêts non traditionnels, avance-t-il en guise d’explication.

Le recours aux services de courtier hypothécaire par les propriétaires domiciliaires a aussi joué un rôle dans la popularité des prêteurs non traditionnels, d’autant que les principaux prêteurs (Desjardins, Royale, BMO) ont limité leurs relations avec les courtiers hypothécaires pendant la période étudiée.

JLR a compilé les prêts hypothécaires – résidentiels et non résidentiels – émis au Québec pendant l’année 2013 en fonction des prêteurs et a ensuite comparé les résultats avec la situation qui prévalait en 2004.

Volume de prêts

Notons que les institutions financières analysent les parts de marché en fonction du volume de prêts, et non pas en fonction du nombre de transactions. C’est le cas de la Banque Nationale, qui arrive à des résultats différents de ceux de JLR.

«Nos parts de marché ont progressé en 2013 au Canada, soutient Marie-Pierre Jodoin, porte-parole de la BN. Nous avons déployé une nouvelle plateforme hypothécaire au sein de notre réseau durant l’année 2013. Le traitement rapide des demandes nous donne un avantage concurrentiel», dit-elle.

Mme Jodoin n’a pas voulu commenter les résultats régionaux, notamment à Gatineau où l’étude de JLR montre une baisse de plus de 6 points de pourcentage de la part de marché de la BN entre 2004 et 2013. La Nationale est passée du 2e au 5e rang des prêteurs hypothécaires dans cette région.

Pour sa part, Desjardins essuie un recul dans la région de Québec et de Lévis, là où se trouve pourtant son siège social. «La vitalité des mises en chantier à Québec dans les dernières années a attiré les concurrents, dit M. Fréchette. Nous sommes néanmoins satisfaits d’y détenir encore aujourd’hui 42% du marché hypothécaire.»

Desjardins domine l’ensemble des marchés régionaux, mais son avance est plus ténue à Montréal et en Outaouais, où la concurrence des banques canadiennes est vive.

Parts de marché hypothécaire

MONTRÉAL, 2013 (%)
Desjardins 22
Royale 12
Banque Nationale 11
BMO 11
TD Canada Trust 11
Autres 33

Source : http://affaires.lapresse.ca/