Sommes-nous dans une bulle immobilière à Montréal?

Diminution des transactions immobilières

La demande est toujours aussi forte pour l’immobilier à Montréal. Conséquence, le prix de certaines catégories de propriétés ont augmenté d’environ 20%, selon l’Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec (APCIQ) Comparativement au mois de novembre 2020, le nombre de transactions résidentielles a chuté de 17%, rapporte la base de données provinciale Centris des courtiers immobiliers, sur laquelle se base l’ACPIQ pour élaborer son rapport. En tant que telles, les inscriptions sur le système de Centris pour les propriétés à vendre ont également connu une baisse en novembre 2021, avec une diminution de 20% comparativement à 2020.

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Des prix toujours en hausse

La hausse des prix médians des propriétés s’est poursuivie en novembre. En comparaison avec le mois de novembre dernier, cela représente une hausse de 21% pour les maisons unifamiliales, de 18% pour les copropriétés et de 15% pour les plex.

Sommes-nous dans une bulle immobilière à Montréal?

Historiquement, il y a eu peu de bulles immobilières au Canada. Est-ce qu’ici le ballon va continuer à se gonfler ou non ? Voici quelques pistes pour y voir plus clair.

UBS:

Basé en Suisse, UBS est la plus grande banque de gestion de fortune dans le monde. Dans son classement mondial des villes avec des bulles immobilières, Toronto est au 2e rang et Vancouver au 6e.

La SCHL/ Société canadienne, hypothèques et de logement :

Pour le deuxième trimestre, Toronto, Hamilton, Ottawa, Montréal, Moncton et Halifax présentaient des degrés de vulnérabilité élevés. Tous ces marchés avaient déjà un degré de vulnérabilité élevé au trimestre précédent, à l’exception de Montréal, où il était auparavant jugé modéré. Les prix des logements montréalais ont fortement augmenté et sont nettement supérieurs au niveau dicté par les facteurs fondamentaux comme le revenu du travail.

APCIQ/ Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec :

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Il y a donc formation d’une bulle immobilière dans la grande région de Montréal, analyse Charles Brant. Cette bulle se caractérise, d’une part, du fait de l’incapacité de la majorité des premiers acheteurs à accéder à la propriété et d’autre part, la vulnérabilité des acheteurs expérimentés à un changement des conditions économiques dans la mesure où ces derniers sont de plus en plus endettés et dépendants de l’appréciation ou, au pire, au maintien de la valeur de leur(s) bien(s) immobilier(s). Nous croyons toutefois que cette situation est moins avancée que dans d’autres marchés canadiens dont la bulle est plus gonflée. Nous pensons que la hausse des taux d’intérêt sera salvatrice dans la mesure où elle parviendra à désamorcer la formation de cette bulle immobilière, évitant un revirement douloureux du marché, mais permettant plutôt la normalisation de ses conditions par certaines corrections de prix dans la région de Montréal et certaines agglomérations périphériques. À l’échelle du Québec, nous ne pouvons pas parler de bulle du marché de l’immobilier dans la mesure où plusieurs marchés connaissent un processus de rattrapage des prix ».

REPRISE DES VENTES RÉSIDENTIELLES AU CANADA EN AVRIL

Selon l’Association canadienne de l’immeuble (ACI), les ventes résidentielles au Canada ont grimpé de 4,2 % en avril 2019 par rapport au même mois de l’année précédente.

« Les ventes se stabilisent dans les cinq marchés urbains les plus actifs », affirme Gregory Klump, économiste en chef de l’ACI. « Le Grand Vancouver ne figure plus parmi les cinq premiers marchés urbains pour la première fois depuis la récession et il favorise pleinement les acheteurs. Les ventes à cet endroit continuent de tendre à ralentir, tandis que les acheteurs s’adaptent au cocktail de défis liés à l’abordabilité du logement, à l’accessibilité réduite au financement en raison de la simulation de crise pour les prêts hypothécaires et aux changements apportés à la politique du logement du gouvernement de la Colombie-Britannique », précise M. Klump.

Du côté des provinces, la Colombie-Britannique (-18,8 %), a connu une baisse sensible des ventes résidentielles comparativement à avril 2018, tandis que le Québec (+10,9 %), l’Ontario (+10,1 %) et enfin l’Alberta (+2,6 %) affichent une hausse.

Le prix moyen des maisons vendues au pays en avril 2019 était de 495 000 $, soit une hausse de 0,3 % comparativement au même mois l’année dernière. Si l’on exclut du calcul les marchés du Grand Vancouver et du Grand Toronto, les deux marchés les plus actifs et les plus chers au Canada, le prix moyen national baisse à juste un peu plus de 391 000 $.

En savoir plus sur cette nouvelle : Communiqué officiel de l’ACI

Montréal est bien différant du reste du Québec.

L’année 2017 a été exceptionnelle en ce qui concerne les ventes de propriétés immobilières. Le secteur de la copropriété et la grande région de Montréal ont été particulièrement dynamiques. La croissance de l’emploi et celle de la population ont permis de soutenir le marché, malgré les resserrements hypothécaires appliqués à la fin de 2016.

Le contexte est légèrement différent en 2018 avec des restrictions hypothécaires supplémentaires, des hausses de taux d’intérêt et un taux de chômage très bas en début d’année qui limitera la croissance de l’emploi au cours de l’année.

Avec tous ces changements, l’année 2018 débute plutôt au ralenti dans plusieurs secteurs. Par contre, historiquement, le premier trimestre est celui où l’on compte le moins de transactions publiées au Registre foncier du Québec. Il faudra donc attendre encore quelques mois afin de voir quelles seront les tendances exactes cette année.

Bref, le marché immobilier montréalais se porte bien et la croissance des ventes perdure. Par contre, dans bien des régions le portrait est très différent. Les augmentations de taux d’intérêt, les restrictions hypothécaires et une croissance de population plus faible que dans la RMR de Montréal (voire même une baisse de population dans certaines régions) limitent la demande de logements et font donc reculer les ventes.

En ce qui concerne les prix médians pour l’ensemble du Québec, ils continuent de croître grâce, entre autres, à l’augmentation des ventes à Montréal, un marché généralement plus cher. Le prix médian des unifamiliales au Québec s’est établi à 245 000 $ au premier trimestre en hausse de 5 %. Pour les copropriétés, le prix médian a grimpé à 250 000 $ ce qui représente une augmentation de 3 %.

Article complet : http://www.lesaffaires.com/

Immobilier à Montréal – croissance continue. 3-e trimestre 2016.

La Chambre immobilière du Grand Montréal (CIGM) vient de publier les plus récentes statistiques du marché immobilier résidentiel de la région métropolitaine de recensement (RMR) de Montréal.

Voici les principales statistiques du troisième trimestre de 2016, comparées à celles de la même période en 2015.

Ventes :

  • Graph of housing marketLes 8118 transactions conclues au troisième trimestre représentent un sommet d’activité en sept ans pour cette période de l’année.
  • Les ventes de copropriétés ont bondi de 11 %, soit la croissance la plus importante parmi les trois catégories de propriétés. L’unifamiliale et le plex ont également enregistré de bons résultats au troisième trimestre, ces catégories ayant toutes deux affiché une augmentation de 4 % à ce chapitre.
  • Sur le plan géographique, l’île de Montréal (+8 %), la Rive-Sud (+8 %), la Rive-Nord (+6 %) et Vaudreuil-Soulanges (+4 %) ont toutes connu des hausses d’activité au troisième trimestre. Seul le secteur de Laval (-5 %) a essuyé un repli du nombre de transactions résidentielles.
  • Les ventes de propriétés de 500000 $ et plus, toutes catégories confondues, se sont accrues de 24 % à l’échelle de la RMR comparativement à un an plus tôt.

Prix:

  • Les prix médians des copropriétés (250000 $) et des petits immeubles locatifs (455000 $) ont tous deux progressé de 2 % au troisième trimestre de 2016. Les unifamiliales (304000 $) ont quant à elles affiché une hausse plus soutenue de leur prix médian, à hauteur de 5 %.
  • Pour l’unifamiliale, la plus forte hausse (+5 %) parmi les cinq grands secteurs de la RMR appartient à Laval (304000 $), ex aequo avec l’Île de Montréal (420 000 $).
  • Pour la copropriété, la moitié des unités transigées sur l’île de Montréal se sont vendues à un prix supérieur à 295000 $. Cette augmentation de 4 % sur douze mois est la plus importante dans la région montréalaise au troisième trimestre.

Inscriptions en vigueur:

  • 28490 propriétés affichaient « À vendre » dans la RMR de Montréal de juillet à septembre 2016, soit 12 % de moins qu’à la même période en 2015. Il s’agit d’une quatrième baisse trimestrielle consécutive.

Source : Centris.ca

Avril 2016 – Le marché résidentiel fracasse tous les records

Selon les statistiques publiées aujourd’hui par l’Association canadienne de l’immeuble (ACI), les ventes résidentielles ont grimpé à un sommet inégalé en avril 2016 à l’échelle nationale.

Faits saillants :
• Les ventes résidentielles réalisées à l’échelle nationale ont augmenté de 3,1 % de mars à avril.
• Les ventes réelles (non corrigées des variations saisonnières) ont augmenté de 10,3 % par rapport aux résultats enregistrés en avril 2015.
• Le nombre de maisons nouvellement inscrites a peu changé (-0,2 %) de mars à avril.
• L’Indice des prix des propriétés MLS® (IPP MLS®) a augmenté de 10,3 % d’une année à l’autre en avril.
• Le prix moyen des maisons a haussé de 13,1 % au pays en avril, d’une année à l’autre; si on exclut le Grand Toronto et le Grand Vancouver, le prix moyen a augmenté de 8,7 % d’une année à l’autre.


According to statistics released today by The Canadian Real Estate Association (CREA), national home sales in April 2016 rose to their highest level ever.

Highlights:
• National home sales rose by 3.1% from March to April.
• Actual (not seasonally adjusted) activity was up 10.3% compared to April 2015.
• The number of newly listed homes was little changed (-0.2%) from March to April.
• The MLS® Home Price Index (HPI) rose 10.3% year-over-year in April.
• The national average sale price climbed 13.1% in April from one year ago; net of the Greater Toronto Area and Greater Vancouver, it was up by 8.7% year-over-year.

Source: YouTube