Taux hypothécaires : la BMO recommande de choisir un taux fixe

bmoUn récent rapport produit par BMO Marchés des capitaux s’intéresse à la question : doit-on privilégier un taux fixe ou un taux variable lorsque vient le temps de contracter ou de magasiner un prêt hypothécaire ?

Étant donné les faibles taux d’intérêt actuels combinés à des perspectives positives à long terme pour l’économie nord-américaine, la BMO recommande d’opter pour un prêt hypothécaire à taux fixe. Aussi, la faiblesse du dollar canadien et de possibles hausses des prix des matières premières pourraient provoquer un accroissement du niveau général des prix, incitant la Banque du Canada à modifier sa politique actuelle de stabilité du taux directeur, renforçant du même coup l’avantage de choisir un taux fixe pour un terme de cinq ans, par exemple.

Pour le groupe financier, la progression des rendements des obligations canadiennes et américaines demeure un bon indicateur d’une fin imminente des faibles taux d’intérêt. Or, lorsque les rendements obligataires augmentent, les coûts des fonds pour les prêteurs augmentent également, causant ainsi une pression à la hausse sur les coûts d’emprunts des ménages et des entreprises.

En attendant cette hausse anticipée des taux d’intérêt, plusieurs banques proposent actuellement des rabais alléchants sur leurs taux d’emprunt, notamment sur les prêts hypothécaires, à la veille de la période la plus active sur le marché immobilier. Pour consulter les taux hypothécaires affichés par les principales institutions financières canadiennes, consultez le site CANNEX – taux hypothécaires (an anglais seulement).

Source : http://www.fciq.ca/

Le marché montréalais plus favorable aux acheteurs

Confernce-Board-of-CanadaSelon le Conference Board, le marché immobilier montréalais devient plus favorable qu’avant pour les acheteurs parce qu’en 2013, les prix moyens et les ventes ont régressé.

Selon la note d’information de l’organisme, le marché de la revente de logements de Montréal est “en train de devenir favorable aux acheteurs”.

En 2013, pendant plusieurs mois, le comparatif entre les ventes et les nouvelles inscriptions a oscillé “près de la limite inférieure” de ce que le Conference Board considère un marché équilibré.

“La faiblesse de ce marché correspond au revenu modeste des citadins. Parmi les six villes couvertes dans la note, Montréal affiche le plus faible revenu personnel par habitant”, a noté M. Wiebe.

Dans le marché des logements neufs, le comparatif entre mises en chantier et croissance de la population a été légèrement inférieur à la moyenne ces dernières années. Les mises en chantier de résidences unifamiliales et multifamiliales ont ralenti l’an dernier.

Pas de bulle à l’horizon

Par ailleurs, l’organisme n’adhère pas à l’hypothèse annonçant un effondrement du marché immobilier au pays et s’attend plutôt à des déclins modestes à l’échelle du pays et dans certains marchés spécifiques.

Selon les auteurs du plus récent rapport de l’organisme d’analyse économique, publié lundi, les conditions menant à un effondrement sont inexistantes, malgré le pessimisme d’autres analystes qui assurent que le marché immobilier canadien est présentement surévalué.

Le nombre de mises en chantier des trois dernières années au Canada a été assez comparable à la moyenne des deux dernières décennies au pays, sauf dans la région de Toronto, fait valoir l’organisme établi à Ottawa.

“À l’échelle nationale, et dans certains marchés locaux, les prix des maisons pourraient subir une baisse modeste, mais il serait exagéré de redouter une bulle immobilière”, affirme le Conference Board.

Le rapport soutient que la croissance de la population, les gains du marché de l’emploi et l’augmentation modeste des taux hypothécaires des institutions prêteuses restreindront les éventuelles baisses de prix en 2014 et en 2015.

“Le coût des hypothèques, et pas seulement celui des logements, pèse lourdement dans la décision d’achat, explique Robin Wiebe, économiste principal du groupe d’étude. Les taux hypothécaires devraient augmenter cette année, mais pas énormément, parce que le taux de croissance de l’économie canadienne demeure faible.”

Le Conference Board estime que l’augmentation des taux hypothécaires se fera graduellement, et sur une longue période. Par exemple, il prédit seulement un gain des taux de deux points de pourcentage d’ici 2017 ou 2018.

Il est possible qu’un bond plus marqué des prix puisse avoir lieu si des taux d’intérêt plus élevés commencent à plomber l’accessibilité, dit le Conference Board, mais même dans cette éventualité, l’organisme s’attend davantage à un atterrissage en douceur qu’à un écrasement du marché.

Ces dernières années, certains économistes et organisations internationales comme l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), le Fonds monétaire international (FMI), la Deutsche Bank et le magazine The Economist ont décrit le marché immobilier du Canada en des termes durs, le situant parmi les plus coûteux dans le monde en fonction des moyennes historiques et d’autres paramètres.

Mais les avis des économistes au pays semblent plus posés. La semaine dernière, l’Association canadienne de l’immeuble a aussi prédit un ralentissement en fonction d’une augmentation des taux d’intérêt plus tard cette année, mais tout en projetant une croissance globale en 2014 et 2015.

Source : http://www.lesaffaires.com/

Majoration des primes d’assurance prêt hypothécaire SCHL – 1 Mai 2014.

statisticsL’assurance prêt hypothécaire SCHL protège les prêteurs contre les défauts de paiement et permet aux emprunteurs de faire l’acquisition d’une habitation avec une mise de fonds minimale de 5%.
À compter du 1er mai 2104, la SCHL majorera ses primes d’assurance prêt hypothécaire pour logements de propriétaires-occupants afin de tenir compte du rehaussement de ses cibles de capital. Sont majorées les primes d’assurance visant les prêts hypothécaires consentis aux propriétaires-occupants, aux travailleurs autonomes et aux propriétaires d’immeubles locatifs comptant un à quatre logements, y compris les prêts de refinancement à faible rapport prêt-valeur.
La prime d’assurance prêt hypothécaire perçue par la SCHL correspond à un pourcentage du montant du prêt établi en fonction du rapport prêt-valeur. La prime peut être acquittée en un seul versement ou, plus fréquemment, être ajoutée au capital du prêt et amortie sur la durée du prêt au moyen des versements hypothécaires périodiques.
Le nouveau barème des primes s’appliquera aux nouvelles demandes d’assurance prêt hypothécaire présentées le ou après le 1er mai 2104. Pour que la demande soit assujettie au barème actuel (et plus bas) des primes, le prêteur doit présenter la demande d’assurance prêt hypothécaire à la SCHL avant le 1er mai 2104, quelle que soit la date de clôture. Comme c’est déjà le cas, les renseignements complets sur l’emprunteur et la propriété doivent figurer dans la demande d’assurance prêt hypothécaire transmise à la SCHL.

Source : http://www.schl.ca/

Commencez l’année 2014 du bon pied!

10 Principaux conseils hypothécaires.

cacommencebienL’achat d’une maison pourrait être le plus gros investissement de votre vie. Vous avez donc avantage à gérer votre prêt hypothécaire intelligemment. Même si nous ne pouvons prévoir le comportement des taux hypothécaires avec exactitude — ni celui du marché du logement — nous avons compilé nos principaux conseils pour l’année à venir ; des stratégies logiques pour les acheteurs et les propriétaires d’aujourd’hui.

  1. Les taux variables sont de retour. Plusieurs prêteurs offrent une forte réduction par rapport au taux préférentiel qui pourrait vous faire économiser des milliers de dollars en intérêts. De plus, la Banque du Canada maintient son « taux de financement à un jour » très stable et très faible… ce qui fait des prêts hypothécaires à taux variable une option logique actuellement. Il a toujours été difficile de décider entre un prêt hypothécaire à taux variable et un prêt hypothécaire à taux fixe. Laissez-nous vous aider à déterminer l’option de financement qui convient le mieux à vos besoins.
  2. Ne renouvelez pas votre prêt hypothécaire les yeux fermés. Ne ratez pas l’occasion d’économiser des milliers de dollars sur votre prêt hypothécaire. Lorsque votre prêteur vous envoie une lettre pour vous informer qu’il est temps de renouveler, c’est le moment d’obtenir l’avis d’un expert. Nous sommes des conseillers indépendants et avons accès à plus de vingt-cinq prêteurs. S’il existe une meilleure offre, nous la trouverons.
  3. Payez votre facture de téléphone à temps ! Le paiement des factures avant l’échéance a toujours été l’habitude de gestion du crédit la plus importante. Equifax a commencé récemment à faire état des comptes d’entreprises de téléphone sur les rapports de solvabilité, donc votre prêteur pourra voir si vous négligez de payer votre compte de téléphone. Faites en sorte qu’il vous perçoive comme un bon emprunteur.
  4. Maintenez d’autres bonnes habitudes de gestion du crédit. Ne dépassez pas 30 % de la limite de vos comptes de crédit. N’annulez aucune carte de crédit de longue date sans obtenir de conseils. Et ne demandez pas de cartes de magasin ; elles exigent souvent un taux d’intérêt exorbitant et la demande entraîne une enquête de solvabilité (les enquêtes nombreuses sont défavorables).
  5. Prêt hypothécaire par rapport à la dette totale. Avez-vous des dettes à taux d’intérêt élevé en plus de votre prêt hypothécaire que vous ne pourrez rembourser intégralement d’ici quelques mois ? Si oui, vous devriez songer à consolider ces dettes en un nouveau prêt hypothécaire à faible taux. Cette stratégie intelligente pourrait vous faire économiser des milliers de dollars… et accroître vos liquidités mensuelles. Nous pouvons analyser votre situation pour savoir si vous êtes admissible.
  6. Quelle est l’indemnité de remboursement anticipé ? Les indemnités de remboursement anticipé ne sont pas toutes les mêmes. Si vous devez rembourser votre prêt hypothécaire avant l’échéance, le bon prêt hypothécaire pourrait vous faire économiser des milliers de dollars ! Les prêteurs ne calculent pas tous l’indemnité de la même façon, et la différence peut être considérable. Il est utile de savoir quels prêteurs exigent les indemnités de remboursement anticipé les plus justes. Nous avons accès à des dizaines de prêteurs, donc nous avons ces renseignements à portée de la main.
  7. Si l’un de vous veut garder la résidence conjugale. Si vous êtes en cours de séparation ou de divorce et que l’un de vous veut garder la maison, nous avons d’excellentes options de financement hypothécaire, dont un prêt hypothécaire d’un maximum de 95 %. Votre maison peut être l’actif qui permettra aux deux partenaires de repartir du bon pied !
  8. Les versements supplémentaires sont avantageux. Saisissez chaque occasion de réduire le principal de votre prêt hypothécaire en vous prévalant de vos droits de remboursement anticipé ! Utilisez votre remboursement d’impôt, vos primes, etc. ou passez aux versements hebdomadaires ou à la quinzaine. Chaque dollar de principal remboursé accroît le rendement des versements ultérieurs.
  9. Vous songez à rénover ? Nous pensons comme vous. Vos rénovations accroîtront la valeur de votre maison. C’est pourquoi nous avons un prêt hypothécaire « refinancement-rénovation » spécial qui vous permet d’obtenir un montant correspondant à 80 % de la valeur de votre maison après rénovations lorsque vous refinancez. Voilà une offre intéressante.
  10. Venez faire un examen. Votre prêt hypothécaire a besoin d’un examen annuel. C’est vrai. La vie change. Vos besoins peuvent avoir changé aussi. Même un ajustement mineur peut rapporter gros !

Source : Richard Trudel – Intelligence Hypothécaire

Le FMI recommande la fin de l’assurance hypothécaire de la SCHL

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Le Fonds monétaire international (FMI) croit qu’Ottawa devrait envisager de mettre fin progressivement à l’assurance hypothécaire résidentielle offerte par l’entremise de la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL).

Cette recommandation est comprise dans le plus récent rapport du FMI sur la situation économique du Canada, rendu public mercredi.

Elle s’inscrit dans la ligne de pensée du ministre fédéral des Finances, Jim Flaherty, qui a récemment soulevé un doute quant à la pertinence, pour le gouvernement fédéral, d’être impliqué dans le marché de l’assurance hypothécaire résidentielle à haut risque.

Certains analystes jugent que ce système a permis au marché immobilier canadien de survivre à la crise financière de 2008-2009, laquelle a été provoquée, selon plusieurs, par la crise du marché hypothécaire aux États-Unis.

Le FMI reconnaît que le système actuellement en vigueur au Canada comporte certains avantages et qu’il permet une certaine stabilité, notamment comme «outil macroprudentiel».

Cependant, il «expose le budget aux risques du système financier et pourrait fausser l’allocation des ressources en faveur des hypothèques et au détriment d’usages plus productifs du capital», peut-on lire dans le rapport.

L’organisation internationale estime par ailleurs que la croissance économique canadienne devrait s’accélérer pour atteindre 2,25 % en 2014, contre une estimation de 1,6 % pour cette année.

L’accélération de la reprise américaine devrait aussi relancer les exportations canadiennes, indique le FMI dans sa «déclaration de fin de mission».

Dans l’ensemble, le scénario envisagé par le FMI est identique à celui prédit par la Banque du Canada, qui prévoit également que la croissance passera de 1,6 à 2,3 % en 2014.

Source : http://www.lapresse.ca