Le FMI recommande la fin de l’assurance hypothécaire de la SCHL

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Le Fonds monétaire international (FMI) croit qu’Ottawa devrait envisager de mettre fin progressivement à l’assurance hypothécaire résidentielle offerte par l’entremise de la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL).

Cette recommandation est comprise dans le plus récent rapport du FMI sur la situation économique du Canada, rendu public mercredi.

Elle s’inscrit dans la ligne de pensée du ministre fédéral des Finances, Jim Flaherty, qui a récemment soulevé un doute quant à la pertinence, pour le gouvernement fédéral, d’être impliqué dans le marché de l’assurance hypothécaire résidentielle à haut risque.

Certains analystes jugent que ce système a permis au marché immobilier canadien de survivre à la crise financière de 2008-2009, laquelle a été provoquée, selon plusieurs, par la crise du marché hypothécaire aux États-Unis.

Le FMI reconnaît que le système actuellement en vigueur au Canada comporte certains avantages et qu’il permet une certaine stabilité, notamment comme «outil macroprudentiel».

Cependant, il «expose le budget aux risques du système financier et pourrait fausser l’allocation des ressources en faveur des hypothèques et au détriment d’usages plus productifs du capital», peut-on lire dans le rapport.

L’organisation internationale estime par ailleurs que la croissance économique canadienne devrait s’accélérer pour atteindre 2,25 % en 2014, contre une estimation de 1,6 % pour cette année.

L’accélération de la reprise américaine devrait aussi relancer les exportations canadiennes, indique le FMI dans sa «déclaration de fin de mission».

Dans l’ensemble, le scénario envisagé par le FMI est identique à celui prédit par la Banque du Canada, qui prévoit également que la croissance passera de 1,6 à 2,3 % en 2014.

Source : http://www.lapresse.ca

La hausse des taux d’intérêt devrait avoir un impact limité sur l’économie canadienne

DesJardins_Etudes_Economiques

Après avoir connu des niveaux historiquement bas durant une période prolongée, les taux d’intérêt ont récemment amorcé une remontée au Canada, passant notamment de 5,14 % à 5,34 % en août dernier pour le taux affiché pour un emprunt hypothécaire avec un terme de 5 ans. Même si cette hausse demeure encore modérée, certains économistes et observateurs se sont montrés inquiets quant aux impacts que cela pourrait avoir sur l’économie canadienne.

Dans une étude récente, Études économiques Desjardins a donc évalué les impacts d’une hausse des taux d’intérêt au Canada. L’une des conséquences directes d’une hausse des taux d’intérêt est l’augmentation des paiements hypothécaires pour les ménages. Selon leurs estimations, la mensualité hypothécaire moyenne pourrait augmenter de 67 $ par tranche de 100 000 $ d’hypothèque d’ici 5 ans*. La hausse des taux participerait également au ralentissement de la demande de propriétés et donc par le fait même à la progression des prix sur le marché immobilier, qui deviendrait ainsi moins accessible. Toutefois, l’étude fait remarquer à juste titre qu’une hausse des taux d’intérêt est généralement le signe d’une reprise économique qui s’accompagne normalement d’une amélioration de trois autres facteurs déterminants pour le marché immobilier : la confiance, l’emploi et le revenu. De plus, toujours selon Desjardins, la hausse des taux devrait demeurée modérée au cours des prochains trimestres, ce qui permettra aux ménages de s’ajuster graduellement. Finalement, l’étude souligne que la hausse des taux s’accompagne également d’effets bénéfiques pour l’économie canadienne en participant notamment à éviter un endettement excessif et à favoriser l’épargne.

Pour plus de détails, consultez l’étude complète ou les toutes dernières prévisions sur les taux d’intérêt.

* Calculs basés sur les hypothèses d’une hausse du taux hypothécaire moyen de 1,5 point de pourcentage et d’une période d’amortissement résiduelle de 20 ans lors du renouvellement.

Source : http://www.fciq.ca

Nouvelles hypothécaires.

Cette grille de taux vous offre les taux les plus récents, les meilleurs taux hypothécaires au Canada:

1 à 4 plex

2.60%: 5 years Variable/ 5 ans Variable

3.69%: 5 ans Fixe,120 jours / 5 years,120 days

3.50% : HELOC/Marge de crédit hyp

6Plex et plus  -$750,000

3.56 % : 5 years Fixed Closed/CMHC/5 ans Fixe Fermé/SCHL

6Plex et plus $750,000 et plus

3.21% : 5 years Fixed Closed CMHC/ 5 ans Fixe Fermé/SCHL

Commercial $1.5 M et plus

4.5% : 5 years Fixed Closed/ 5 ans Fixe Fermé

Non resident/ Non résident

Up to 65% / Jusqu’a 65%

ALERTE HYPOTHÉCAIRE

La Banque Royale du Canada hausse ses taux hypothécaires résidentiels 3 ans et 5 ans

La Banque Royale du Canada vient d’augmenter ses taux hypothécaires de 0,20 point de pourcentage. Le taux affiché par la Banque Royale pour un emprunt hypothécaire avec un terme de 5 ans est maintenant de 5,34 % alors que celui pour un terme de 3 ans a atteint 3,95 %.

Les principales institutions financières du pays devraient elles aussi emboîter le pas et répliquer la manœuvre.

Source : Banque du Canada et Cannex

Pour connaître les taux hypothécaires des différentes institutions financières canadiennes, veuillez consulter le site de CANNEX (sous « Mortgages » dans le menu de gauche).

 


Précisions sur les taux hypothécaires

Comme leurs noms l’indiquent, les taux variables font l’objet de réajustements en fonction des fluctuations des taux d’intérêt préférentiels des institutions financières, et les taux fixes, eux, demeurent inchangés pendant toute la durée du terme. Le terme d’un taux hypothécaire, qui peut aller de 6 mois à 10 ans, correspond à la durée pendant laquelle le taux fixé sera en vigueur.

Les taux suivis dans notre alerte hypothécaire sont  les taux affichés (ou administrés). Généralement, les taux administrés, qui peuvent très souvent faire l’objet d’une négociation, sont supérieurs aux taux effectivement pratiqués par les institutions financières.

Les taux hypothécaires et le marché de la revente au Québec

Le niveau des taux hypothécaires a un impact important sur le marché de la revente de par son influence sur le coût d’accès à la propriété et l’abordabilié du marché. Des taux hypothécaires faibles (élevés), en réduisant (en augmentant) les mensualités et le coût total d’un prêt hypothécaire, permettent d’attirer un plus grand (petit) nombre d’acheteurs et se traduisent donc par une activité plus (moins) importante sur le marché de la revente. Les taux hypothécaires influencent également les prix sur le marché, puisque avec des taux faibles (élevés), qui se traduisent par des mensualités moindres (plus importantes), les acheteurs potentiels sont capables d’acquérir une propriété dont le prix est plus (moins) élevé.

Source : http://www.fciq.ca

PERSPECTIVES DU MARCHÉ DE L’HABITATION 2013-2014

croissanceAu Québec, la croissance économique s’est mise à ralentir récemment, ce qui se traduira par une baisse de la demande sur les marchés de l’existant et du neuf cette année. De plus, en raison d’une perte de vigueur du marché de la revente et du niveau relativement élevé des stocks de logements neufs, les mises en chantier d’habitations diminueront considérablement en 2013. Ceci étant dit, les conditions d’emprunt toujours favorables et les tendances démographiques soutiendront la demande de logements jusqu’en 2014. À ce moment-là, les marchés de l’existant et du neuf seront tous deux dynamisés par un raffermissement de l’économie et un resserrement du marché de la revente.

Sur le plan économique, le marché du travail du Québec se ressent encore de la lenteur de la reprise au sud de la frontière et du fait que les perspectives d’emploi sont meilleures dans l’ouest canadien. Les investissements des entreprises connaissent une solide augmentation, mais les entreprises misent davantage sur le capital fixe que sur l’embauche. Les dépenses publiques et les dépenses de consommation sont modérées, et les exportations demeurent stables. Le Pib devrait croître de 1,2 à 2,1 % durant l’horizon prévisionnel.

Mises en chantier, logements individuels : en 2013, sous l’effet d’une progression modérée de l’emploi, de la détente persistante du marché de la revente et de la tendance qui favorise les logements collectifs, les mises en chantier de maisons individuelles diminueront encore et se chiffreront à 14 200. en 2014, un resserrement du marché de la revente aidera un peu le marché du neuf, de sorte que les constructeurs couleront les fondations de 14 500 maisons individuelles. si la demande se déplace vers le segment des logements collectifs, c’est parce que ceux-ci sont plus abordables, parce que les besoins changent à mesure que la population vieillit et parce que la densification résidentielle est de plus en plus souvent privilégiée.

Mises en chantier, logements collectifs : stimulée par la popularité des appartements en copropriété, l’offre de logements collectifs a considérablement augmenté. Comme l’activité a été vive durant trois ans, soit de 2010 à 2012, le marché des logements collectifs s’est beaucoup détendu. Le nombre de logements collectifs commencés sera donc considérablement réduit cette année : il descendra à 24 600. en 2014, le niveau des mises en chantier se hissera pour atteindre la barre des 26 200 unités.

Reventes : Après avoir été stables en 2012, les ventes Centris®12 se sont mises à baisser récemment en raison de la conjoncture économique décrite ci-dessus. malgré le redressement attendu pour la deuxième moitié de l’année, les reventes devaient diminuer cette année et se chiffrer à 72 400. elles recommenceront à croître l’an prochain, lorsque les conditions deviendront plus propices à l’achat d’une habitation. il est prévu que 76 500 ventes Centris® seront conclues en 2014. Prix : Étant donné que la demande de logements existants s’est contractée et que l’offre a pris de l’expansion, moins de pressions se sont exercées sur les prix au cours des derniers trimestres, et il devrait en être de même tout au long de 2014. Comme le marché est plus équilibré, la progression des prix continuera de s’atténuer sur le marché de la revente en 2013. Le prix moyen Centris®10 s’établira à 271 200 $ cette année et à 274 200 $ l’an prochain.

Source et données pour le autres provinces : http://www.cmhc-schl.gc.ca